La 3e Conférence sur la Santé et l’Environnement en Afrique a débuté le 6 novembre 2018 à Libreville par les travaux des experts, en attendant la réunion ministérielle le 8 novembre.

Les participants posant pour la postérité à l’ouverture de la 3e Conférence sur la santé et l’environnement en Afrique, le 6 novembre 2018, à Libreville. © Gabonreview

 

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Les travaux de la 3e Conférence sur la Santé et l’Environnement en Afrique qu’abrite la capitale gabonaise, du 6 au 9 novembre 2018, ont démarré avec la rencontre des experts. Placée sous le thème «Alliance stratégique santé et environnement : un catalyseur pour la prise de mesures en faveur des ODD en Afrique», cet événement vise à promouvoir des politiques et des investissements autour des interactions entre les secteurs de la santé et de l’environnement en Afrique. L’objectif est d’identifier les menaces environnementales émergentes pour la santé des populations et de convenir d’un plan d’action stratégique pour le continent.

La vocation de la réunion des experts, ouverte par le ministre gabonais en charge de la Santé, Denise Mekam’ne, est d’examiner les progrès réalisés et les entraves qui empêchent la généralisation des initiatives réussies. Les travaux des experts devraient permettre de définir les moyens de traduire en actions concrètes les politiques sanitaires et environnementales.

Selon le ministre gabonais de l’Environnement, Jacques Denis Tsanga, 60% des organes vitaux de la planète sont déjà détériorés. Pour lui, il est plus que temps de trouver des solutions devant régler ces problèmes auxquels sont confrontés des millions de personnes. Ceci, dans la mesure où 23% des décès qui surviennent en Afrique sont liés à l’environnement. Ce qui représente la proportion la plus élevée de toutes les régions du monde, par habitant (en tenant compte du nombre de décès pour 100 000 habitants), selon l’OMS.

Si la directrice du Bureau régional du PNUE, Juliette Biao Koudenoukpo, a regretté l’absence d’un budget conséquent cette menace ; la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti, estime que pour des millions d’Africains, l’environnement peut les rendre malades et même les tuer. Elle craint que la situation ne s’aggrave avec le changement climatique. L’inversion de la tendance est donc une urgence pour tous. D’où l’objectif de trouver les solutions appropriées à ces défis.

 
GR
 

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