Dans un communiqué publié sur la page Facebook du ministère de l’Intérieur, la préfecture de police de Libreville a tenu à apporter les précisions au sujet de l’agression «supposée» des policiers sur les membres d’une famille, le 25 avril au quartier Sotega, dans le 2e arrondissement de la capitale gabonaise.

La préfecture de police prend la parole. © Gabonreview

 

Il aura fallu attendre 48 heures après les violences policières exercées sur les membres d’une famille au quartier Sotega, dans le 2e arrondissement de la commune de Libreville, pour que la préfecture de police de Libreville sorte de son silence. Mieux vaut tard que jamais !

Dans un communiqué publié sur la page Facebook du ministère de l’Intérieur, la préfecture de police de Libreville affirme qu’une mission officielle a bien été prescrite par la Direction de la sécurité publique (DSP), hiérarchie directe des agents de police incriminés, à la suite de la saisine de la dame X, une des épouses d’un général à la retraite.

«A l’origine, il s’agit d’un litige foncier dont le dossier est actuellement en cours à la justice. Suite à une violente rixe entre les deux épouses, l’une d’entre elle a saisi la force publique», précise le communiqué.

Selon les précisions de la préfecture de police de Libreville, rendue sur les lieux, une équipe d’intervention qui avait pour mission de rétablir l’ordre troublé par cette rixe, a été envahie et prise à partie par les riverains. Le chef d’équipe cherchant à discuter avec l’une des parties, a reçu un coup-de-poing dans le visage. Toute chose qui a entraîné la réaction déplorable des agents. Cette opposition entre population et les agents de la police a fait selon la préfecture de police de Libreville, deux blessés dont un policier.

«Tout en déplorant le manque de retenue et de maîtrise du policier auteur du coup de matraque sur l’un de leurs agresseurs, les forces de police nationale rassurent les populations que ledit agent a été mis aux arrêts de rigueur pour une durée indéterminée. L’enquête ouverte par les services de l’inspection générale des forces de police nationale s’attèle à établir la responsabilité des uns et des autres. Les auteurs encourent des sanctions statuaires telles que le blâme, la suspension de traitement et la radiation», assure-t-elle en guise de conclusion.

 
GR
 

10 Commentaires

  1. Essangui dit :

    Du gros n’importe quoi,où est la preuve du policier blessé? Tout le monde connait le comportement des forces d l’ordres dans les quartiers,le gendarme qui avait gazé les élèves à bord d’un taxi bus avait il été sanctionné? Pour moi,être policier est un métier noble,quand j regard les series policieres,les enquêtes impossibles,j suis fière d la police,mais quand j vois c qui se passe au gabon,ça m laisse un goût amer dans la bouche.certains pense que la discourtoisie,la violence,le manque d’écoute sont les règles d la police,alors que le policier doit etre un fonctionnaire exemplaire.

  2. Moukoulou tim dit :

    Je commande un verre de wisky au code bar et on te le remet sans couvert et on n’est fier de te le remettre comme ça comme si c’était super hygiénique de partir de plus de 10metre avec un verre ouvert

  3. Gabomama dit :

    Continuez à mentir, vous continuez à nous prendre pour les idiots. Ce policier pourquoi ne pas donner son nom? Il est irradiable c’est pourquoi il prend la liberté de violer le droit et l’honneur de la tenue qu’il porte. Il n’y a eu aucun policier volonté. Tous les gabonais ont vu par contre le coup mortel sur la tête d’un gabonais à terre. Dieu seul sait si il n’aura pas des conséquences graves sur sa santé.

  4. le citoyen gabonais dit :

    Nul n’a droit à se faire justice. La vidéo nous montre bien que le citoyen était bel et bien au sol autour de lui plusieurs policiers qui pouvait bien le neutraliser et le menotter, mais comme à leur habitude, ils se sont ruée sur lui. Se sachant toujours couvert par la hiérarchie. L’action montre bien l’intention de faire du mal.

  5. Legaboma dit :

    Toujours des mensonges, continuez nous ça Ne nous dit plus rien ..

    • Fille dit :

      C’est bien là le problème. Il faut réagir, bon sang ! « Ca ne nous dit plus rien… »jusqu’à quand ?
      Que les gabonais arrêtent la régab !

      Bon j’arrête. Plusieurs mois sans venir sur GBR et rien n’a changé ! Pardonnez mes coups de gueule. Vraiment le Gabon, s’il n’avait pas existé, il aurait fallu le créer. Ce fut fait avant 1960 oh !

  6. l'ombre qui marche dit :

    Quelle couillonnade que cette explication de la police! sur un autre média il est rapporté que l’intervention est partie d’un palabre entre les deux épouses d’un général de quel corps? EN RETRAITE! Donc que dit le fameux général? n’était ce pas une affaire familiale qu’il fallait manier avec la plus grande courtoisie au lieu de venir prendre parti pour l’une des épouses en assénant un tel coup à une personne sans arme?

  7. Juan dit :

    Même la police haïtienne n’aurait pas fait mieux avec ses tontons Makoutes. Le Gabon pousse le bouchon trop loin d’autant plus que les auteurs de notre mal vivre sont des compatriotes. Après avoir déshabillé des mamans à la garre routière, gazé des élèves dans un taxi bus, enfilé des matraques aux etudiants en plein campus, voilà que la police de l’émergence récidive par le passage à tabac d’un homme désarmé. Les mots me manquent pour continuer…..

  8. Koumbanou dit :

    La première chose à faire : la démilitarisation de la police.
    Redonnons le statut de fonctionnaire à nos vaillants policiers, statut qu’il avait il y a bien longtemps… Peut-être que certains d’entre-eux comprendront qu’ils ne sont pas en guerre contre les civils.
    deuxième mesure: passage obligé avant d’intégrer la Police de faire quelques années dans la Gendarmerie. Dans les Provinces, la Gendarmerie sait que son rôle n’est pas le tout répression mais d’être au plus près de la population.

  9. Rév. Pasteur Israël Nahum dit :

    Une police qui agit par violence quoique la raison et qui à la base on ne la respecte pas à cause de ses comportements du passé est aux abois
    Rév. Pasteur Israël Nahum

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