L’association « 21 ans 1 cancer et 1 sein en moins », en partenariat avec l’association pour le soutien et l’aide aux femmes atteintes du cancer (Asafac), l’ONG Osons Triompher, les professionnels du monde médical et les malades, a sensibilisé les femmes le 27 octobre à Avéa 2, pour le dépistage du cancer du sein.

Les organisateurs de la sensibilisation contre le cancer du sein. © Gabonreview

 

Les participants lors de la rencontre de sensibilisation sur le cancer du sein. © Gabonreview

Chaque année, le cancer du sein touche plus de 54.000 nouvelles femmes et tue près de 12.000 personnes. Détecté tôt, il peut être guéri dans 9 cas sur 10. Pour inciter les femmes à se faire dépister, les membres des associations «21 ans 1 cancer et 1 sein en moins», «Asafac», «Osons Triompher», les professionnels du monde médical, ainsi que les personnes atteintes par le cancer, se sont retrouvés le 27 octobre à Avéa 2, dans le deuxième arrondissement de Libreville, pour une journée de sensibilisation.

Pour les organisateurs de cette rencontre, placée sous le thème «maternité et cancer du sein», il était judicieux d’échanger, de conseiller et de témoigner sur cette maladie silencieuse qui «détruit et brise les familles au Gabon». Car, estiment-ils, «il est mieux d’avoir une connaissance précise pour une démarche consciente», pour espérer vaincre les principaux freins au dépistage que sont  la peur du diagnostic, la peur de souffrir lors de la mammographie. «L’objectif est de s’unir afin qu’ensemble nous emmenions le plus grand nombre de femmes à comprendre l’importance de la palpation, du dépistage, la détection précoce, mais aussi répondre aux éventuelles questions liées à la maternité et le cancer», a précisé la présidente-fondatrice d’Asafac, Jeanne d’Arc Kong-Ndes.

Selon le Dr Suzanne Bidaye Mambenda, cancérologue, les facteurs de prédisposition à développer un cancer du sein sont de trois natures : hormonale, familiale ou génétique. Le mode de vie peut également influencer la survenance du cancer. «Le cancer du sein pouvant aussi toucher l’homme, nous recommandons aux patients d’aller régulièrement chez leurs médecins pour se faire examiner, mais quand ils ne sont pas allés chez le médecin, eux-mêmes, ils ont le devoir de s’examiner, de regarder l’état de leurs seins, rechercher une anomalie au niveau de la peau».

Les participants lors de la rencontre de sensibilisation sur le cancer du sein. © Gabonreview

Si scientifiquement, il est avéré que l’on peut guérir du cancer du sein, il reste que chaque expérience est différente et chaque méthode à ses avantages et ses inconvénients. De même, il n’existe pas de moyen sûr de prévenir tous les cancers du sein. Cependant, selon les médecins, en évitant les principaux facteurs de risque, notamment «la surcharge pondérale ou l’obésité, la sédentarité, l’absence d’exercice physique le plus régulièrement possible (3 à 6 heures/semaine), la consommation excessive d’alcool, le tabagisme», la mortalité due au cancer pourrait être considérablement réduite.

Pour la présidente de l’ONG Osons Triompher, Audrey Chancia Mebaley, face au cancer du sein, il ne faut pas baisser les bras! «Il faut apprendre à s’adapter à la situation de cancer. Certes, ce n’est pas facile, mais il faut oser et y croire. Au-delà de la maladie physique, il y a un combat intérieur avec soi-même qu’il faut parvenir à mener et à remporter. Une fois qu’on a décidé dans sa tête de triompher de cette maladie, le reste suivra», a-t-elle confié, assurant que personne ne peut vous soigner, si vous n’êtes pas prédisposé.

 
GR
 

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