Les stations-services de Libreville ont de nouveau été approvisionnées en carburant, mettant un terme à la pénurie enregistrée dans le pays.

Les stations-services de Libreville, de nouveau approvisionnées en carburant. ©
Gabonreview

 

En début de ce mois d’octobre, les usagers de la route ont dû faire face à une grave pénurie de carburant. Depuis peu, les chosent semblent se normaliser. De passage dans les stations-services de Libreville, le service est désormais limpide. Les bousculades, les longs rangs, l’incompréhension et la colère ont fait place à la sérénité. La circulation est, en somme, redevenue fluide. Les marqueteurs ont pu être ravitaillés, au grand bonheur des automobilistes.

«Depuis le début de la semaine, nous avons reçu du carburant ; le gasoil et l’essence. Le problème de pénurie de la semaine dernière est passé. On espère que cela ne se répétera plus», a expliqué Gérard, un employé d’une station-service de Nkembo, dans le 2e arrondissement de Libreville.

La semaine dernière, le carburant était servi parcimonieusement et les stations-service approvisionnées se faisaient rares. Cette situation a entrainé des dysfonctionnements, notamment dans le secteur du transport où les taxis se sont faits de plus en plus rares dans la ville.

Des sources du ministère du Pétrole et des Hydrocarbures indiquaient que cette nouvelle pénurie de carburant était due à «des dysfonctionnements majeurs à la Société gabonaise de raffinage (Sogara)», l’unique raffinerie du pays en fonction depuis une cinquantaine d’années, aggravés par «des retards dans la livraison des navires-ravitailleurs extérieurs». «On est heureux d’avoir le carburant. Mais, est-ce que le problème de fond est résolu pour autant ? Qu’est-ce qui a été mis en œuvre par le gouvernement pour que ce type de situation ne se reproduise plus ?», s’est interrogé un usager, craignant pour l’avenir.

Certaines sources indiquent que «la Sogara – Société gabonaise de raffinerie- ne s’en sort pas à cause de l’Etat qui lui doit plus de à 85 milliards de francs CFA». Si c’est vrai, s’inquiète un transporteur, «c’est l’Etat même qui est à l’origine des problèmes. Un Etat ne peut pas vivre sans une bonne planification des ressources stratégiques ».

 
GR
 

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