Le Maroc veut produire 2 000 mégawatts d’énergie solaire d’ici à 2020 avec, en prime, le non-rejet de 2,9 millions de tonnes de CO2 sur  10 ans.

Rachid Bayed face à la presse, le 16 juillet 2016 à Ouarzazate. © Gabonreview

Rachid Bayed face à la presse, le 16 juillet 2016 à Ouarzazate. © Gabonreview

 

Quelques moments de la visite du complexe Nooro 1. © Gabonreview

Quelques moments de la visite du complexe Nooro 1. © Gabonreview

Pilier de la stratégie énergétique du Maroc, le programme Noor vise le   développement d’une capacité minimale de 2000 mégawatts d’ici à 2020. A cet effet, des projets solaires sont répartis à travers le pays, sur des sites adaptés. A Ouarzazate, Laayoune, Boujdour, Midelt et Tata, ces projets devraient générer un investissement de plus de 9 milliards de dollars (environ 4,5 milliards de francs) d’ici à 2020. Ils devraient, en outre, réduire les émissions annuelles de gaz à effet de serre.

Le site d’Ouarzazate abrite le premier méga-projet solaire lancé par l’Agence marocaine pour le développement durable (Masen). D’une capacité de 160 mégawatts, il fait appel à la technologie thermo-solaire à capteurs cylindro-paraboliques avec une capacité de stockage thermique prévue de 3 heures à pleine puissance. Il occupe une surface d’environ 450 hectares et devrait permettre de livrer 600 gigawatts/heure par an, soit l’équivalent de la consommation de 630 000 personnes.

Selon un responsable du programme, le choix de ce site a été motivé par ses caractéristiques. «Le terrain est assez plat, la qualité du sol est bonne et nous ne sommes pas loin d’un barrage hydraulique qui permet d’alimenter en eau la centrale. Mais aussi, en termes d’irradiations solaires, nous avons des valeurs très intéressantes tout au long de l’année», a expliqué Rachid Bayed. «Il faut également noter que la centrale produit de l’énergie le jour, mais aussi la nuit grâce à un système de stockage. Noor 1 produit l’équivalent de trois heures d’énergie le soir, tandis que les autres projets en cours de construction devraient atteindre les sept-huit heure d’énergie produite», a-t-il ajouté.

Au regard des dangers inhérents à la maintenance d’une telle infrastructure, la sécurité est aussi prise en compte. «Nous disposons d’une grande équipe de maintenance qui veille sur la sécurité des équipements, mais aussi du personnel», a assuré le responsable HSE de Noor 1. «Nous faisons également beaucoup de formation au bénéfice du personnel, auxquels s’ajoute une série d’exercices réels pour déceler d’éventuelles tares de nos équipes», a poursuivi à Tarik Anbri.

Noor 1 permet d’éviter le rejet de 2,9 millions de tonnes de CO2 sur une période de 10 ans.

 

 
GR
 

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