Un comité national local a été créé à Libreville pour renforcer l’offre du «made in Gabon» aux Etats-Unis. Jouissant de l’exonération des droits de douanes vers le marché américain, le pays entend améliorer son volume des exportations.

Un comité national créé pour booster les exportations vers le marché américain. ©
Ogooué infos.

 

L’offre du Gabon dans les échanges commerciaux avec les Etats-Unis ne semble pas avoir beaucoup évolué. Depuis l’édition 2015 de l’African growth and opportunity act (Agoa), au Gabon, le pays peine à tirer réellement profit de cet échange commercial avec le pays de l’oncle Sam.

Pour rectifier le tir, le ministère du Commerce, les PME du secteur privé et les artisans, ont entrepris de booster et varier la gamme des exportations et des importations à travers la création d’un comité national. Celui-ci permettra d’élaborer des mécanismes susceptibles de dynamiser les échanges.

Alors que les échanges commerciaux entre les Etats-Unis et le Gabon représentaient plus de 57 milliards de francs CFA en 2014, ces échanges ont évolué jusque-là à un rythme peu soutenu. Pourtant, sans droit de douanes la marchandise provenant du Gabon peut s’écouler sur le vaste marché américain. Quelle aubaine ! Il suffit juste que ces produits soient déclarés éligibles par leur contenu et leur conditionnement.

Le comité ainsi mis en place ambitionne de contribuer à donner aux produits gabonais une valeur ajoutée, destinée à correspondre aux normes du marché américain. Il mise sur un inventaire local des produits de qualité capables de se conformer aux attentes de ce vaste marché.

Auteur : Alain Mouanda

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Cumba RHUMEN dit :

    Nos gouvernements succéssifs semblent ne pas avoir saisi la portée économique d’un accord d’une telle magnitude.

    Cet accord a transformé l’île Maurice, qui est partit de petit état pauvre perdu dans l’océan Indien, à celui de pays émergent ; UNIQUEMENT grâce au textile vendu aux États-Unis dans le cadre de ces accords.

    L’Afrique du Sud est celui qui a le mieux tiré profits de ces accords ; vente de voitures et de plusieurs produits manufacturés, les produits agroalimentaires, et bien évidemment les richesses du sous-sol.

    Nous avons un potentiel non négligeable :

    1/nous avons des plaines et des savanes à perte de vue. (il ne faut surtout pas faire comme Olam qui détruit des Milliers et des milliers d’hectares de forêts – notre bien le plus précieux !!!!)
    Sur ces savanes nous pouvons produire 2 choses qui me viennent à l’esprit (Mais une étude sérieuse peut être menée)

    a) L’ananas du Gabon (Nous en avons de 2 types). Nos ananas sont les plus juteux et les plus sucrés du monde.

    b) La canne à sucre.

    Le marché américain est le plus vorace au monde. Imaginez la consommation de sucre et d’ananas aux USA. Depuis les petits déjeunés, les confiseries, les boissons, la pharmacie etc…

    Ne perdons pas de vue que ces accords ne tiendront que tant que nous auront des ressources minières et fossiles qui intéressent les américains. C’est dire qu’ils ne sont pas ad vitam aeternam. Donc, dépêchons-nous.

    Mais j’ai peur, une fois de plus, de prêcher dans le désert.

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