C’est en principe au plus tard fin-février que seront renouvelées les instances du Conseil économique et social, le mandat de l’actuel président, Georgette Koko Engouma, étant arrivé à expiration. Les 99 membres de cette institution, dont 15 représentant l’État, parmi lesquels le président de l’institution, vont être désignés dans les prochains jours. Les spéculations vont bon train dans le Landernau politique gabonais quant à la personnalité devant présider aux destinées de cet organisme qui célébrera bientôt ses 60 ans.

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Cinq personnalités ont dirigé le Conseil économique et social (CES) depuis sa réforme au début des années 90. Pour le mandat à venir (2017-2022), les supputations vont bon train et l’on cite, entre autres, Brigitte Anguilé Diop, 57 ans, actuel vice-président du Conseil national de la communication. Cette ancienne conseillère du président Omar Bongo connaît, dit-on, les arcanes des institutions. Elle était déjà, entre 2010 et 2012, secrétaire général du CNC, avant d’en devenir membre du Collège en 2012 (conseiller membre).

On cite également Christophe Akagha Mba, 61 ans, ancien ministre de l’Économie, puis des Mines. Il occupe actuellement le poste de président du conseil d’administration de l’Agence nationale des Pêches et de l’Aquaculture (ANPA), l’une des agences créées au cours des dernières années et ayant du mal à réellement démarrer leurs activités. Son nom avait déjà été cité lors de l’entrée au gouvernement, en septembre 2015, de Paul Biyoghé Mba, alors président de cette sixième institution de l’État.

Georgette Koko Engouma, reconduite pour 5 ans ?

D’autres encore, au palais du Bord de mer, voient plutôt une reconduction de l’actuel président de l’institution. En effet, bien qu’elle soit originaire de la même province et issue du même clan, de la même lignée et du même fief politique que le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet, des collaborateurs du chef de l’État, comme de nombreux observateurs de la vie politique gabonaise, sont convaincus que Georgette Koko Engouma sera reconduite à son poste. Elle avait été appelée à cette fonction il y a tout juste un an, et avait du démissionner du Sénat pour «terminer» le mandat de Paul Biyoghé Mba.

Le CES a été créé en 1959. Depuis 1993, après la réforme qu’il a connue, il s’est ouvert aux représentants de la société civile (associations, ONG et syndicats). Le président et le premier vice-président de l’institution sont désignés parmi les 15 représentants de l’Etat nommés en conseil des ministres, tandis que le deuxième vice-président est issu du monde associatif. Les anciens Premiers ministres sont membres de droit de cet organisme. Une douzaine de personnalités ont déjà dirigé cette institution, notamment Jean-Jacques Boucavel, Gaston Bouka-bou-Nziengui, Edouard Alexis Mbouy-Boutzit, Edmond Okemvélé Nkogho, Louis-Gaston Mayila, Antoine Mboumbou Miyakou, Paul Biyoghé Mba et Georgette Koko Engouma.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. guidouma dit :

    Et pourquoi M. SADIBI BOUCKA? homme discret, travailleur et grand commis de l’ETAT. ah j’oubliais qu’il n’est parrainé par personne.

  2. Jean - Jacques dit :

    Il faut un vrai sage fidele à la politique du President Ali à ce poste.
    Je suis sûr que Ping doit certainement pleurer au toilette( au toilette personne ne voit) tous ses postes il etait l’un de personnalité à occupé ,mais il a chiller ou le veint vent. L a trajetoire de ce ping, il n’etait pas loin de remplacer Ali apres le deuxieme mandat. s’il etait sache, ou s’il n’avait pas fait les amitié, avec les hackers ivoiriens, bourgi, zibi, jacky, Myboto, Moukagni.

    à ce poste, soit René NDEMENDZO, soit (Mayila ou Casimir, les deux la sont prets à quitter le bateau dont le capitaine est ping).

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