Dans le but de promouvoir le court-métrage gabonais, les studios Eagle Films et Medias du 241 organisent le 1er avril 2017 quatre projections à l’Institut français du Gabon (IFG).

L’IFG accueille, le 1er avril 2017 la projection de 4 courts-métrages gabonais (illustration). © oratoire-auch.fr

 

Encore mal ou peu connu du grand public, le court-métrage gabonais bénéficie de peu de visibilité. Si quelques rares chaînes de télévision nationales ont consenti à diffuser quelques-unes des productions de jeunes cinéastes, la corporation se bat elle-même depuis peu pour exister et être connue. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’initiative des studios Eagle Films et Medias du 241. En partenariat avec l’Institut français du Gabon, elles annoncent la projection à Libreville de quatre courts-métrages. Celle-ci aura lieu dans la salle de spectacle de l’IFG le 1er avril 2017 à 19 heures.

Détails de l’affiche d’annonce des projections. © D.R.

Au programme, d’abord deux productions présentées au public gabonais et africain à l’occasion de précédentes séances de projection : «Une trompette au bord de mer», un film serbo-gabonais de Filip Vijoglavin, et «Effet Boomerang» du gabonais John Franck Ondo.

Les organisateurs prévoient également de présenter au public de Libreville deux courts-métrages n’ayant jamais été projetés ailleurs. Le premier, «Dense» de John Franck Ondo, promoteur du studio Eagle Films, raconte l’histoire émouvante d’une famille monoparentale. Le jeune réalisateur gabonais plonge les spectateurs dans le combat mené par une mère et ses trois enfants, l’unique garçon, finit par plomber la quiétude de cette petite famille après la mort du père. Le benjamin se prend désormais pour le chef.

L’autre film inédit, «Belle de Nuit» de Saturnin Ayenouet, est l’histoire d’un jeune réceptionniste de motel qui, un soir, tombe sous le charme d’une jeune prostituée. Tout au long du film, le jeune homme cherche à entrer en contact avec cette inconnue. Son objectif : tenter de la remettre sur le droit chemin. Au sujet de ce film, les organisateurs tiennent tout de même à mettre en garde les spéctateurs : «Attention! Le film « Belle de Nuit » comporte des scènes érotiques assez torrides. Nous tenons à prévenir le public. Toutefois, nous vous attendons le 1er avril 2017 pour passer un agréable moment avec nous et surtout pour encourager les acteurs.»

 
GR
 

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