Un an après l’adoption du plan d’action 2017-2019 de la Confédération patronale gabonaise (CPG), un bilan chiffré et détaillé se fait toujours attendre. «On avance», a simplement indiqué le président de la CPG, lors du conseil d’administration tenu le 29 juin à Libreville.

Alain Ba Oumar (à gauche) pendant les travaux du conseil d’administration, le 29 juin 2018 à Libreville. © Gabonreview

 

Adopté en juin 2017, le plan d’action de la Confédération patronale gabonaise (CPG) était à l’ordre du jour du conseil d’administration de la confédération, le 29 juin à Libreville. «En juin 2017, en présence du Premier ministre, le conseil d’administration de la CPG adoptait un plan d’action pour la période 2017-2019, sur la base de cinq points», a indiqué le président de la CPG.

Selon Alain Ba Oumar, ces points tournent autour de la modernisation du fonctionnement de la CPG, «en vue de la rendre plus efficace et plus inclusive» ; l’amélioration du climat des affaires, «notamment le règlement de la dette intérieure». S’agissant des autres points, la CPG compte accentuer l’action sociale dans les domaines de l’emploi et de la formation ; amorcer un intérêt renouvelé et plus important de la CPG pour la PME : œuvrer davantage pour la promotion des PME, de l’entreprenariat en général. Et, doter la CPG d’un siège social.

Moments du conseil d’administration. © Gabonreview

«Il est normal que quelques temps plus tard, nous nous retrouvions pour faire le bilan de ce plan d’action», a souligné le président de la CPG. Toutefois, rien n’a filtré sur le bilan à proprement parler. Lors de l’adoption de ce plan d’action, le Premier ministre s’était notamment engagé à «l’amélioration du fonctionnement de la justice». Ou encore, la «rationalisation des services publics personnalisés (…) avec des prélèvements sans contreparties pour la plupart d’entre eux», avait promis Emmanuel Issoze Ngondet.

Le plan d’action de la CPG aurait-il buté sur ces deux éléments, entre autres ? Dans tous les cas, «nous avançons», a déclaré Alain Ba Oumar. Rien n’a par ailleurs filtré sur le versement de la première tranche (160 milliards de francs CFA) de la dette intérieure, conformément à l’accord signé entre le gouvernement et le Club de Libreville, en février dernier. «Cet aspect est du ressort du Club de Libreville», a conclu le président du patronat gabonais.

Forte de 350 membres repartis en 30 syndicats, la CPG a pour mission de promouvoir les intérêts de ses adhérents. Les entreprises de la confédération contribuent au Produit intérieur brut à plus de 80%. Tout comme elles emploient plus de 90% de la main d’œuvre formelle du secteur privé.

 
GR
 

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