La troisième édition du mécanisme de soutien à l’entreprenariat social des jeunes et à la culture de la paix en Afrique a primé, le 8 avril courant, Laurain Essono Ngoua et  Dominique Nancy Balle.

Photo de famille au terme de la cérémonie de remise des prix. © Gabonreview

Photo de famille au terme de la cérémonie de remise des prix. © Gabonreview

 

Lancé le 12 janvier dernier à Libreville, le challenge pour l’entreprenariat social des jeunes et la culture de la paix en Afrique, co-organisé par le Centre d’études et prospectives stratégiques (Ceps) et l’Unesco, a livré son verdict le 8 avril courant. Au final, deux participants au lieu d’un seul vont bénéficier du «tremplin», du fait de l’originalité, de l’audace et de l’impact de leurs projets. Sur les 14 participants, Laurain Essono Ngoua avec son entreprise « Slenhtech Corp » et  Dominique Nancy Balle avec sa structure « Gab by Light » ont été récompensés.

En haut (de gauche à droite) : Loïc Tribot La Spiere, Madeleine Berre et Vincenzo Fazzino. Et, l’assistance à la cérémonie de remise du prix Tremplin. © Gabonreview

En haut (de gauche à droite) : Loïc Tribot La Spiere, Madeleine Berre et Vincenzo Fazzino. Et, l’assistance à la cérémonie de remise du prix Tremplin. © Gabonreview

Le prix Tremplin est un mécanisme de soutien à l’entreprenariat social des jeunes et à la culture de la paix en Afrique. Il vise à promouvoir l’initiative privée et l’innovation sociale, à encourager l’esprit d’entreprise et favoriser le développement de valeurs parmi les jeunes africains. Pour le délégué général de CEPS, Loïc Tribot La Spiere, cette récompense a vocation à soutenir des jeunes entreprises créatrices d’emplois, de ressources et de sociabilité. Surtout que, pour la période 2014-2021, l’Unesco entend encourager le leadership des jeunes et l’innovation en vue de lutter contre la pauvreté, favoriser le développement durable et l’enracinement de la culture de la paix.

Les lauréats bénéficieront d’un montant de 10 millions de francs, un accompagnement d’un an en matière de conseil en ressources humaines, juridique, export, comptabilité, marketing, communication, gestion de projet, ainsi que d’une couverture médiatique. «Tremplin a fait sa part, nous également nous ferons la nôtre. Nous n’allons pas laisser ces jeunes sur le banc de touche. Les 14 participants seront identifiés chez nous. Nous allons continuer à travailler avec ces jeunes, afin que la pérennité de cette action se traduise de manière concrète sur le tissu économique en terme de croissance, de richesse et d’emplois », a assuré le ministre du Commerce, en sa qualité de marraine.

Les lauréats et leurs entreprises

Laurain Essono Ngoua dirige l’entreprise «Slenhtech Corp», créée en juillet 2014 avec pour objet le développement d’applications, l’ingénierie des logiciels, la vente de licences de logiciels, la formation et l’assistance aux utilisateurs, la réalisation d’enquêtes statistiques et de sondages. Il est détenteur de 65% des parts sociales de son entreprise et emploie six personnes.  Son projet porte sur la création d’un site à partir duquel chacun pourra accéder aux informations sur les cursus et débouchés des différentes formations.

Dominique Nancy Balle a créé « Gab by Light » en novembre 2014 avec pour objet de répondre aux besoins de milliers de familles africaines : l’éclairage et l’accès à l’énergie. Avec 55% des parts sociales, elle est la seule employée de son entreprise.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. abbas nziengui mabika dit :

    Belle initiative, le challenge pour entrepreneuriat social des jeunes et la culture de la paix en Afrique.
    Cependant je m’interroge sur les éléments d’éligibilités car par expérience l’entrepreneuriat social réside dans son caractère solidaire dont l’objectif repose sur la finalité qui ne doit être l’apanage des actionnaires ( entreprises commerciale mais plutôt celui des membres ( association à but non lucratif). d’une part un autre élément me parait indispensable l’existence physique de la structure (situation géographique) et afin l’avis des populations du quartier dans lequel la structure est implantée d’autre part pour éviter de complaire.

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