Des semaines après la «fuite» des responsables de la filiale gabonaise du Groupe Compass, le ministre du Pétrole et des Hydrocarbures a récemment lancé les discussions avec les représentants des 392 employés qui réclament le paiement des indemnités de séparation.

Pascal Houangni Ambouroue, arbitre le conflit ESS Gabon-Assala Energy. © Min. Pétrole et Hydrocarbures

 

Le contrat liant le numéro 1 mondial du catering, Compass, à Shell Gabon (repris par Assala Energy en mars 2017) doit prendre fin en juin prochain. Quatre mois avant l’échéance, les 392 employés d’ESS Gabon à Gamba ne sont pas certains d’en tirer grand-chose. D’autant que le directeur général et tous les cadres expatriés de l’entreprise ont quitté le Gabon sans prévenir. Depuis, les employés désabusés ont sollicité l’intervention des autorités gouvernementales pour le règlement de leurs droits. Le ministre du Pétrole et des Hydrocarbures a répondu à leur appel.

Pascal Houangni Ambouroue a récemment lancé à Port-Gentil une «médiation», en vue de désamorcer la crise qui couve à Assala Energy, à qui l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) demande de régler le passif de Shell Gabon. Le membre du gouvernement tentera dans les prochaines semaines d’obtenir de l’entreprise pétrolière le paiement du «bonus de bonne séparation» réclamé par les employés. Bonus que les employés ont fixé à 30 mois, alors que la direction générale d’Assala Energy a proposé 6 mois de salaire à chacun des employés. Le blocage observé dans les négociations entre les deux parties se situe notamment sur cette question. Le ministre du Pétrole et des Hydrocarbures tentera donc d’y remédier.

Pour l’heure, l’Onep et les délégués du personnel d’ESS Gabon attendent de Pascal Houangni Ambouroue qu’il trouve «une solution rapide à la crise» qui prévaut au sein de l’entreprise de catering.

 
GR
 

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