Le climat de tension qui règne depuis plus de deux semaines entre l’Etat gabonais et le Groupe Veolia a décidé l’ambassadeur de France au Gabon à deviser, ce mercredi 7 mars, avec le Premier ministre, pour tenter d’apaiser les ardeurs des deux parties.

Emmanuel Issoze Ngondet, en pleine discussion avec Dominique Renaux, le 7 mars 2018, à Libreville. © Primature-Gabon

 

Plus de deux semaines déjà que l’Etat gabonais et Veolia s’accusent et se défient mutuellement. Le divorce des deux parties, prononcé unilatéralement par le gouvernement gabonais le 16 février dernier, s’est mal passé. Depuis, les menaces vont bon train. Dominique Renaux veut empêcher l’escalade. Ce mercredi 7 mars, le diplomate français a entamé une série d’audiences avec les autorités gabonaises, qui l’a conduit en premier lieu chez Emmanuel Issoze Ngondet. Au cours de ses échanges avec le Premier ministre gabonais, l’ambassadeur de France au Gabon s’est appesanti sur le climat de tension actuel entre le gouvernement, ses soutiens et la multinationale française. Il a appelé au dialogue des deux protagonistes.

«Je souhaite vraiment qu’à travers un dialogue, à la fois apaisé et constructif, l’Etat (gabonais) et les entreprises parviennent, dans la plupart des cas et si possible de manière générale, à trouver un bon moyen d’équilibre entre l’intérêt général légitime (des populations) et les contraintes de rentabilités des entreprises», a déclaré Dominique Renaux, dont la «mission», a-t-il dit, «est de contribuer, avec les autorités gabonaises, à trouver des solutions aux problèmes qui peuvent se poser».

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. okia dit :

    « les contraintes de rentabilité » sont opposées à « l’intéret général des populations » c’est à dire qu’on peut priver de l’eau des populations gabonaises pour permettre au retraité francais détenteur des actions véolia d’ac=voir un meilleur dividende …
    … Rougier vient de nous montrer qu’il faut arrêter avec les multinationales …

    • persquen dit :

      le système de retraite Française, n’est pas basé sur le système Anglo-saxon des fonds de pension, Comme vous voudriez le faire suggérer dans votre poste.Puisque vous parlez de dividende ou d’action, il vous reste toujours la possibilité d’en acheter, ces dites actions sont en vente dans toute les bourses à travers le monde. Et oui mon cher il va falloir bien un jour comprendre que les entreprises qui sont ici au Gabon, ne sont plus rattacher à un état quel qu’on que. Aujourd’hui comme tous le monde le Gabon est entrer de plein fouet dans cette mondialisation, que vous le vouliez ou non.

  2. Desiré dit :

    Okia, cela veut dire aussi que Veolia n’avait qu’un intérêt : celui de fournir de l’eau et de l’ectricité à consommer… à condition que les unités de production dont la grande majorité revenait à l’état de les construire puissent fournir… ET aussi que l’état paie ses factures de consommation plutôt que de laisser à la population seule, le devoir de le faire. N’y voyez vous pas une injustice?

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