Après un écart de conduite (un coup de gueule dit-on), envers le Vice-président de la République, le 17 novembre dernier dans les vestiaires lors du match Gabon-Mali, Daniel Cousin, coach des Panthères du Gabon, a présenté ses excuses à l’autorité politique ce 20 novembre.

De gauche à droite Pierre-Claver Maganga Moussavou, Alain-Claude Bilie-By-Nze, Pierre Alain Mouguengui (Fegafoot) et Daniel Cousin, le 20 novembre 2018 à la Vice-présidence. © Fegafoot

 

Le sélectionneur national des Panthères a été reçu à la vice-présidence de la République, ce 20 novembre, en présence du ministre en charge des Sports et du président de la Fédération nationale de football (Fegafoot) pour s’excuser d’un coup de gueule contre l’autorité politique, le 17 novembre dernier.

Si les versions divergent quant au fameux incident, les plus concordantes soutiennent que Pierre-Claver Maganga Moussavou a fait irruption dans les vestiaires des Panthères durant la mi-temps du match contre le Mali, samedi dernier. Tonitruant, certainement auréolé de son statut de remplaçant succinct d’Ali Bongo, il s’en serait pris à quelques joueurs – vraisemblablement à Bruno Ecuele Manga – alors que Cousin, déjà remonté par la prestation de ses poulains, leur faisait des remarques. Le coach aurait donc demandé au président du Parti social-démocrate (PSD) de quel droit pouvait-il ainsi agir, lui demandant de sortir de la pièce.

Au terme de l’audience tenue à huis-clos ce mardi, Daniel Cousin nie les faits racontés partout dans le Landerneau footballistique gabonais. Réfutant avoir «chassé» qui que ce soit, il a laissé entendre : «pour l’incident qui s’est passé dans le vestiaire samedi dernier, je voulais juste lui dire (au Vice-président) que je n’ai pas voulu l’offenser et je lui ai présenté mes excuses. Car, ce n’était pas dans mon intention de lui manquer de respect». Sur Facebook, la Fegafoot confirme que «le patron des Panthères a tenu à présenter ses excuses à son illustre hôte suite à l’incident survenu dans les vestiaires lors du match Gabon vs Mali du 17-11-2018».

D’autres sources indiquent qu’à la mi-temps du match, au demeurant crucial pour le Gabon qui était déjà mené (0-1), le Vice-président de la République a jugé opportun de rendre visite aux poulains de Daniel Cousin ; histoire certainement de les encourager. Mais, «cette intrusion dans la tanière» a été très mal prise par le sélectionneur. Si Pierre-Claver Maganga Moussavou est ressorti de vestiaires sans rechigner, le ministre des Sports n’a pas manqué, lors d’une réunion avec le Comité exécutif de la Fédération et le sélectionneur, de demander au coach d’aller présenter des excuses.

Toujours est-il que la sérénité semble avoir été retrouvée de part et d’autre. Pour éviter que ce genre d’incident ne se reproduise à l’avenir, le technicien gabonais préconise d’ailleurs de trouver «trouver un juste milieu entre les gens qui peuvent parler et ceux qui peuvent venir secourir. C’est juste un problème de communication avant, pendant et après le match. Si cela est fait, ça évitera les problèmes dans l’avenir».

 
GR
 

10 Commentaires

  1. Mimbo dit :

    Ambiance de fin de règne .

  2. FAYO dit :

    Même ceux qui ont fait l’école se retrouvent abrutis dans le Bongoisme où ministre ou président est synonyme d’expert à la place des experts ou des résultats toujours nuls. Maganga Moussavou et Bilié Bi Nzé laissez cousin faire son travail. Vous n’avez pas à le déranger. si vous estimez que c’est encore l’une de vos éternelles erreurs de castings, virez et prennez un autre, vous n’avez pas les compétences pour manager l’équipe nationale à ce niveau technique.

  3. FAYO dit :

    Il y a des signes comme ça, qui pour quelqu’un qui comprend le langage spirituel de la nature, ne trompent pas. Le geste vient de Daniel Cousin mais c’est plus profond que ça: le pouvoir que vous forcez Dieu et le peuple vous l’a refusé depuis plus de 10 ans, vous continuez à abuser de sa patience. Je prie pour que le désastre que causera votre chute à cause de cet entêtement à ne pas laisser ce pouvoir qui vous été déjà retiré ne touche pas les innocent mais s’arrête à vous-même et vos familles.

  4. ADN dit :

    Pour Maganga Moussavou est allé aux vestiaires alors que l’équipe était sous tension? En plus, il part pour jouer au coach en grondant les joueurs qui étaient déjà sous tension.

  5. Mone ya dzale dit :

    Franchement c est à n y rien comprendre!
    Le ministre qui demande au sélectionneur de présenter des excuses pour quelque chose qu il n a pas fait.
    Cousin tu as le droit de chasser qui tu veux des vestiaires!!!

  6. onero dit :

    Magangue Ma Moussabou

    Tout est signe. Vous l’avez appris à moutassou. Comment vous le transcrire ?
    A Mouila les populations vous ont parlé lors des vos simulacres élections en vous interdisant la parole dans la commune ( le PSD a été battu cad pas de conseillers municipaux )
    Cousin vous humilie devant tout le monde . Que voulez vous d’autres ? Profitez de vos derniers instants de règne…C’est le temps comme vous le dites .Répétez le à Bilie Bi NZE le caméléon et autres

  7. Serge Makaya dit :

    Il n’y aura JAMAIS de démocratie avec ce régime corrompu et pourri. Pitié !

  8. Milangmissi dit :

    PC Akendengué ne dirait qu’un seul mot « kokolo kokolo ».
    Allez, dégagez comme dirait yaya vitch « libérez la ligne ». Au Gabon il y a de vrais gens il faut partir maintenant les sketchs, les plus bons sont les plus courts 50 ans c’est trop … Une bande de plaisantins,

  9. Serge Makaya dit :

    Maganga Moussavou et autres corrompus du système, ne vous arrive t’il pas de vous dire: cessons ce cinéma, il n’a que trop duré. Il est temps pour notre pays de rentrer dans une nouvelle ère, une nouvelle république. Cessons d’être des voleurs et assassins de notre pays SVP. Devenons des PATRIOTES. Laissons Jean Ping nous ouvrir la porte de la nouvelle république. Il nous a promis ne faire qu’un seul mandat. Croyons à sa parole, quitte à ce qu’il mette cela par écrit. Reformons nos institutions. Et construisons ensemble un Gabon nouveau où la corruption aura définitivement disparue. Vive le président élu Jean Ping, vive le Gabon libre.

  10. Plutonium 241 dit :

    Et pourtant cela partait d’un bon sentiment le vicieux (celui qui dérive du vice)voulait juste imiter son patron qui pour marquer sa ferveur patriotique se faisait filmer dansant et tapant sur les poubelles des vestiaires du stade. le vicieux (celui qui dérive du vice) bien que grognard voulait affirmer sa flamme ..aussi Que ce monde est méchant ….

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