Les autorités gabonaises, soutenues par l’Onudi, veulent en finir avec l’utilisation du mercure dans l’exploitation artisanale et à petite échelle de l’or dans le pays.

L’impact sur la nature de l’utilisation du mercure dans l’exploitation aurifère. © Une-saison-en-guyane.com

 

Considéré comme dangereux pour l’environnement et nocif pour la santé humaine, le mercure devrait bientôt être banni de tous les sites d’exploitation aurifère du Gabon. C’est, en tout cas, la demande formulée récemment à Libreville par le Centre nationale antipollution (CNAP), à la faveur d’un atelier national axé sur le sujet. Les participants avaient à cœur d’élaborer un Plan d’action visant l’élimination de ce métal dans l’exploitation artisanale et à petite échelle de l’or au Gabon.

Selon Emmanuel Bayani Ngoyi, directeur général adjoint du CNAP, face à l’ampleur enregistrée quant à l’utilisation du mercure dans certains sites d’exploitation aurifère, le Gabon «devrait s’inscrire dans une approche à la fois préventive et curative» du phénomène. Une enquête effectuée, il y a quelques mois, sur plusieurs sites d’extraction de l’or à travers le pays révèle «une situation environnementale et sanitaire très critique pour les populations environnantes ou celles exerçant l’activité d’exploitation de l’or».

Le Gabon fait partie des premiers pays ayant ratifié les différentes conventions internationales sur l’interdiction de l’utilisation du mercure pour l’extraction de l’or, à l’instar de la Convention de Minamata sur le Mercure (2014). Pourtant, sur le plan national aucun texte de loi n’interdit précisément cette utilisation. Inhalé ou ingéré, le mercure cause pourtant de graves troubles sur la santé humaine. Le métal atteint les systèmes digestif et immunitaire. Il touche notamment les yeux, les poumons, les reins et peut provoquer tremblements, perte de mémoire, insomnies, etc.

 
GR
 

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