Le festival du film de Masuku a récompensé le 9 juin 2017, les jeunes talents Masuku (JTM). A cette occasion les meilleures réalisations primées ont été projetées à l’assistance.

Risgirh, Anastasia, Arnav et Renée recevant leur prix jeune talent Masuku de la mains du réalisateur Melchy Obiang. © D.R.

 

La première édition du concours Jeune talent Masuku lancé en janvier dernier, a connu son épilogue le 9 juin 2017, au siège du Bureau régional d’Afrique central de l’Organisation internationale de la Francophonie, avec le sacre de six «graines» du cinéma gabonais.

Placée sur le thème de l’environnement, la compétition ouverte à tous les établissements secondaires de la capitale a pour objectif de permettre aux jeunes de découvrir les métiers de la cinématographique. Pour la première édition, seuls sept participants issus de trois établissements scolaires à savoir, Ruban vert, Institut Immaculée conception et le Lycée Blaise Pascal, ont concouru. Il s’agissait pour les candidats de réaliser, sous tous les angles, un film documentaire de trois minutes à partir de leurs Smartphones.

Les six jeunes talents désignés par le Festival du film de Masuku. © D.R.

«L’aventure jeune talent Masuku a débuté juste après le festival de Masuku. On voulait sensibiliser les jeunes à l’environnement. Nous nous sommes sincèrement rendus compte que dans notre sélection du festival de Masuku, il n’y avait pas du tout des films gabonais et on voulait vraiment commencer par des jeunes», a confié la promotrice de l’évènement et présidente de l’association Festival de Masuku Nature et Environnement, Nadine Otsobogo.

Au terme de la compétition, trois réalisations issues de trois établissements ont été primées en présence du public, les cinéphiles, les réalisateurs amateurs et les professionnels. La première place est revenue au documentaire «Les Tortues Luths», de l’équipe du Ruban Vert (Risgirh, Anastasia, Arnavet Renée) ; suivi de «Notre Gabon» de Josué, collégien à l’Institut immaculée conception, puis, «Les plages de Libreville», d’Alexandre du Lycée français Blaise Pascal.

«Les jeunes qui ont répondu à l’appel de ce projet, ont montré que les travaux qu’ils ont réalisés sont d’une maturité citoyenne. Ils sont à leurs âge déjà sensibilisés par les thèmes majeurs de l’environnement, et si nous n’en prenons pas soin, nous mettrons en péril tout le genre humain et être de cette planète», a affirmé Nadine Otsobogo. Justifiant du choix du premier prix, la promotrice de l’événement a confié que la qualité de l’image et l’ingéniosité des candidats à mêler dessin et camera ont su conquérir le cœur du jury. «C’est une chose à laquelle on ne s’attendait pas du tout. Ils ont compris qu’ils pouvaient dessiner pour passer leur message, vu qu’ils ne pouvaient pas aller filmer les tortues à Mayumba ou à la Pointe Denis. Le défis était comment arriver à véhicules leur message et ils l’ont relevé».

Tous les trois documentaires primés ont reçu, le prix d’encouragement de l’Organisation internationale de la Francophonie, composé de dictionnaire, tablette tactile et gadgets, ainsi que le prix des Pacs nationaux doté d’un livre sur les parcs nationaux du Gabon. Le prix du meilleur talent a été attribué au documentaire «Tortue Luth», qui est sélectionné au festival partenaire «Vue d’Afrique» du Canada.

«Tortue Luth est un sujet très sensible et nous avons tous estimé qu’il s’agit d’un élément important. Ça été difficile de le réaliser, parce que nous n’avons pas eu le temps de filmer les tortues. Pour le choix du thème, nous avons procédé par vote et c’était trois contre un», ont confié les jeunes réalisateurs, Risgirh, Anastasia, Arnav et Renée.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire