Libreville abrite du 19 au 22 novembre, le 1er forum de la Surveillance mondiale pour l’environnement et la sécurité en Afrique (GMES & Africa). Un rendez-vous présenté comme une plateforme d’échanges entre les services d’observation de la terre et les utilisateurs finaux.

Tanguy Gahouma et Tidiane Ouattara présentant les contours du forum GMES & Africa, le 19 octobre 2018 à Nkok. © Gabonreview

 

Comment exploiter le potentiel des données d’observation de la terre et soutenir la transformation socio-économique pour le développement de l’Afrique ? Une question à laquelle répondront l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales (Ageos) et la Commission de l’Union africaine (UA), lors du 1er forum de la Surveillance mondiale pour l’environnement et la sécurité en Afrique (GMES & Africa), du 19 au 22 novembre.

GMES & Africa un système d’observation de la terre qui vise à renforcer et à responsabiliser les décideurs, scientifiques, secteurs privés et publics, universités ; en leur fournissant des données et informations pertinences concernant l’environnement et la sécurité. Il s’agit d’une initiative conjointe de 30 millions d’euros entre l’UA et l’Union européenne (UE), lancée en novembre 2016 à Brazzaville.

Organisé sous le thème «Libérer le potentiel de l’observation de la terre en tant que moteur essentiel du développement durable de l’Afrique», le forum GMES & Africa sera une plateforme de communication qui encourage et favorise les échanges entre les services d’observation de la terre et les utilisateurs finaux. «Du 19 au 23 novembre, Libreville sera la capitale africaine de l’espace», a souligné le coordonnateur du programme GMES & Africa.

«Mes collaborateurs et moi venons de terminer une semaine pleine d’activités, semaine qui caractérise notre deuxième mission préparatoire pour le forum. Tous les signes nous indiquent un franc succès à venir. Ces deux missions ont été l’occasion de signer un accord de partenariat avec le gouvernement gabonais, à travers l’Ageos, pour la mise en œuvre de ce forum qui propulsera le Gabon sur l’échiquier mondiale en ce qui concerne l’espace», a ajouté Tidiane Ouattara.

Tanguy Gahouma et Tidiane Ouattara, le 19 octobre 2018 à Nkok. © Gabonreview

Cette rencontre de cinq jours devrait réunir 500 participants, dont la moitié en provenance de l’Afrique et du reste du monde. «Nous nous attendons à ce que le peuple gabonais nous accompagne dans l’appropriation et la maximisation des avantages que cet événement apportera au Gabon et en Afrique», a souhaité le coordonnateur du programme GMES & Africa.

Pour le directeur général de l’Ageos, le choix de Libreville pour abriter ce forum est une formidable opportunité. «Nous nous rencontrerons pour discuter et surtout voir comment les énormes quantités d’images satellites qu’on reçoit tous les jours de l’espace, peuvent améliorer le quotidien des populations. Rien qu’à l’Ageos, nous avons aujourd’hui plus de 30 000 images stockées», a affirmé Tanguy Gahouma.

En novembre 2017, la Commission de l’UA a attribué à 13 consortiums, une subvention afin de monter des programmes. Le consortium mené par l’Ageos qui comporte cinq pays (Gabon, Tchad, Guinée-équatoriale, Burundi et Cameroun) a été sélectionné et bénéficie une subvention de plus d’un million d’euros afin de monter une dizaine d’applications, destinés à améliorer la gestion des ressources naturelles.

Pour Tanguy Gahouma, il ne fait aucun doute que «cette nouvelle collaboration avec l’UA, fruit de la direction choisie par le Gabon dans sa volonté et son ambition de maitriser les technologies de l’espace, est un choix gagnant».

 
GR
 

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