Pour les premier et second cycles, ces deux élèves, respectivement inscrits au collège Sainte-Marie et à l’Institution Immaculée conception, ont récemment été primés au concours d’orthographe.

Photo de famille avec les lauréats du «Zéro Faute» 2016. © Gabonreview

Photo de famille avec les lauréats du «Zéro Faute» 2016. © Gabonreview

 

Le 28 mai dernier, à Libreville, était organisée la 3e édition du concours d’orthographe dénommé «Zéro faute». Initié par le réseau des Jeunes volontaires francophones du Gabon (JVF Gabon), en partenariat avec l’Union gabonaise des enseignants pour la culture francophone (UGECF), le Bureau régionale pour l’Afrique centrale de l’OIF (Brac), les maisons d’édition Amaya et Ntsame, la librairie Le Savoir, l’ONG Lawa et l’association «Elat», cette compétition vise à «promouvoir l’usage de la langue française et stimuler l’esprit d’excellence chez les jeunes scolarisés». Après deux premières éditions couronnées d’une certaine réussite, celle de cette année, organisée à l’Immaculée conception de Libreville a enregistré quelques difficultés du fait du désistement de plusieurs établissements secondaires. Une situation qui a contraint les organisateurs à ne prendre en compte que les candidatures d’élèves n’étant pas en classes d’examen.

Un moment de l’évaluation. © Gabonreview

Un moment de l’évaluation. © Gabonreview

Pour cette 3e édition, le concours a enregistré la participation de cinq établissements, à savoir : le collège Charles N’tchorere, l’institution Immaculée conception, le lycée Paul Indjendjet Gondjout, le lycée d’application  Nelson Mandela et le collège Sainte-Marie. Au total, 32  candidats étaient inscrits. «Les meilleurs en français dans leurs classes respectives», a tenu à préciser Dorian Ondo Ellassoumou.

Pour départager les candidats, les organisateurs ont dit s’être fiés aux normes du système éducatif national. «Chaque faute comptera pour un point en moins comme cela est désormais établi», avait prévenu le président du jury. D’après Hallnaut Engouang, pour la notation, il s’est agi d’organiser l’épreuve sur deux tours, avec un texte unique réparti en deux afin de partager les cycles. «Pour les candidats du premier cycle, la dictée portait sur la première moitié du texte, quand les candidats du second cycle étaient évalués sur le texte entier», a fait savoir le président de l’UGECF, pas peu satisfait des résultats obtenus au terme de l’évaluation.

Après l’élimination, au premier tour, de huit candidats, les résultats au terme du second tour ont donné comme lauréats Jean-Bernard Mombo, inscrit en 4e au collège Sainte-Marie, et Esméralda Gondjout Assoumou, élève de 1ère à l’Immaculée conception. Les deux lauréats ont respectivement obtenu  15/20 et 18/20. Pour les autres lauréats, l’on cite Emmanuel Edzang Moro du lycée d’application Nelson Mandela, Eny Ondo Maïva du collège Sainte-Marie, pour le premier cycle. Pour le second cycle, Doris Mouguengui de l’Immaculée conception et Isidore Alex Mandza du lycée Paul Indjendjet Gondjout, lauréat de l’édition 2015. Les six lauréats ont bénéficié d’ouvrages, en plus des manuels de grammaire française et de dictionnaires. Ils ont également bénéficié d’un atelier de slam animé par l’association «Slamaction», afin d’améliorer leur prise de parole en public.

 
GR
 

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