Les directeurs centraux et généraux de la santé, les responsables des programmes et directeurs des hôpitaux, se sont réunis le 27 février 2012 à l’École d’application du service de santé militaire de Libreville, à la faveur d’un atelier de restitution de l’évaluation du Système nationale d’information sanitaire (SNIS).

Permettre aux acteurs de la santé de renforcer leur capacité de collecte des données et de fournir des informations sanitaires de qualité était l’objectif visé par le ministère de Santé, dans le cadre de l’atelier de restitution de l’évaluation du Système nationale d’information sanitaire (SNIS), organisé le 27 février.

«L’évaluation du SNIS a été réalisée dans le cadre de la mise en œuvre de la composante 1 du projet Appui au secteur santé au Gabon. Ce projet a été élaboré par le gouvernement, mais appuyé financièrement par l’Agence française de développement (AFD)», a rappelé Paulette Mounguengui, Secrétaire général du ministère de la Santé.

Au cours de l’atelier, les participants ont été édifiés sur de nombreuses carences dont souffre le système sanitaire national actuel, dominé par des données largement périmées. Une situation qui expliquerait la faible performance de celui-ci, caractérisée notamment par un ratio de mortalité maternelle et un taux de mortalité infanto-juvénile beaucoup trop élevé.

«Il était donc urgent d’agir pour doter notre pays d’un système national d’information sanitaire performant, couvrant l’ensemble de la pyramide sanitaire et impliquant l’ensemble des producteurs d’informations de santé publics, parapublics, privés et confessionnels», a déclaré Paulette Mounguengui.

 
GR
 

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