L’état des lieux du système LMD est au cœur d’un atelier de 48 heures qui s’est ouvert le 27 décembre à Libreville.

Recteurs et directeur des grandes écoles autour du ministre de l’Enseignement
supérieur, le 27 décembre 2018 à Libreville. © Gabonreview

 

Plus de 10 ans après le basculement du Gabon au système Licence-master-doctorat (LMD) en 2007, cet arrimage reste encore perfectible car nécessitant une harmonisation. C’est dans ce contexte que s’est ouvert, le 27 décembre à Libreville, un atelier sur le thème «Le système LMD dans l’enseignement supérieur gabonais : état des lieux et perspectives».

 «Avec son inclinaison professionnalisante des études supérieures, pour densifier l’employabilité des élites, le système LMD est à l’avant-garde des objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et donc, à l’accélération du processus de développement du continent», a affirmé le ministre de l’Enseignement supérieur à l’ouverture des travaux. «A ce titre, il vous appartient, sans complaisance, d’évaluer la modernité de notre système pédagogique à l’épreuve de la pratique», a ajouté Jean de Dieu Moukagni-Iwangou.

Depuis l’arrimage du Gabon au système LMD, les offres de formation des universités restent classiques, sans innovation. A l’Université des sciences de la santé (USS), par exemple, seuls deux des quatre parcours proposé depuis la rentrée 2016-2017 offrent des diplômes de Licence, Master ou doctorat. Dans l’enseignement supérieur privé, les offres de formation sont nombreuses, mais redondantes. Et, l’application du LMD est à géométrie variable.

Cet atelier de 48 heures, le deuxième du genre après 2008, réunit les universités et grandes écoles qui vont rédiger un rapport final (cahier des charges et projets de textes révisés) à même d’arrimer concrètement le Gabon au système LMD. «Pour y parvenir, vous disposer de la semestrialisation de l’année académique, la capitalisation des crédits, l’identification des domaines et mentions de formation et, l’articulation des unités d’enseignement comme instruments de travail», a conclu Jean de Dieu Moukagni-Iwangou.

Vu l’enjeu de l’atelier, le gouvernement a dit être attentif aux conclusions des travaux, dont les enseignements auront vocation notamment à lui «offrir les instruments utiles à la décision pertinente».

 
GR
 

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