Le ministre de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou, a lancé, le 30 novembre à Libreville, un atelier d’élaboration du Plan national de prévention et de riposte contre les maladies du Manioc.

Biendi Maganga Moussavou, ministre de l’Agriculture lors du lancement de l’atelier d’élaboration du Plan national de prévention et de riposte contre les maladies du Manioc, Libreville le 30 novembre 2018. © Gabonreview

 

Le Gabon souhaite, via le ministère de l’Agriculture, combattre les maladies affectant les cultures vivrières.  Un atelier d’élaboration du Plan national de prévention et de riposte contre les maladies du Manioc s’est ouvert le 30 novembre à Libreville.

Il s’agira au cours de cet atelier, d’élaborer un Plan national d’action contre la striure brune du manioc et autres maladies touchant les variétés de manioc cultivées au Gabon. Étalé sur 5 ans, ce plan entend, selon Jean François Mavoungou, à «améliorer les moyens de subsistance de ménages d’agriculteurs vulnérables», a expliqué directeur pays du programme Wave.

Pour ce dernier, le plan quinquennal se fixe 5 objectifs principaux : surveiller les maladies virales du manioc, mettre en place la stratégie de gestion de pandémies, communiquer et sensibiliser effacement les acteurs, évaluer l’impact des maladies virales de manioc sur la sécurité alimentaire et l’économie des ménages, et avoir une coordination nationales d’activités via un centre d’opération d’urgence.

Les travaux se feront en plénière et  en ateliers. La plénière, caractérisée par des exposés, portera sur la présentation de la situation du manioc au Gabon, l’état des lieux sur les maladies réelles affectant le manioc et la qualité du fonctionnement du système phytosanitaire, suivis des échanges.

Les travaux en ateliers seront quant à eux axés sur les maladies du manioc, afin que chaque acteur présente ses réflexions et suggestions pour la rédaction d’un draft du rapport.

Organisé en collaboration avec le Programme Ouest africain d’épidémiologie virale (Wave), l’atelier regroupe les chercheurs, partenaires techniques et financiers, les organisations paysannes et agriculteurs. Il prendra fin le 1er décembre.

Auteur: Jean-Thimothé Kanganga

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Ikobey dit :

    Si Moussavou « prépare la riposte » les maladies du manioc ne sont pas prêtes d’être éradiquées.
    Ce qu’il a de terrible avec Moussavou, depuis le temps qu’il est ministre, c’est qu’il ne dépasse jamais le stade de la préparation.
    Il devrait être ‘ministre de la préparation’, l’agriculture gabonaise ne s’en porterait pas plus mal, et nous non plus ! 🙂

  2. Serge Makaya dit :

    Alors, qui d’après toi pourrait dépasser le stade de la préparation ? Ton Dieu BOA ? Pauvre Ikobey !Il te faudra souvent l’invoquer, parce qu’il n’est plus de ce monde. Pitié !

  3. bill ngana dit :

    « Un atelier d’élaboration du Plan national de prévention et de riposte contre les maladies du Manioc s’est ouvert le 30 novembre à Libreville ». Ah oui ? Quelles sont ces maladies du manioc et comment les reconnait-on ? Si cette initiative est à féliciter, je crois qu’on peut la qualifier de véritable broutille. En effet, le Gabon a besoin aujourd’hui d’une flopée de lycées agricoles et d’une université ou d’une filière universitaire dédiée à l’agriculture. Après cinquante années d’indépendance, il est regrettable que les consommateurs gabonais de manioc, puisque c’est de cette denrée qu’il s’agit ici, attendent d’abord les cargaisons du Congo ou du Cameroun, mélangées à 20% de sable et autres boues infectes, sans aucune protestation officielle des autorités sanitaires. Par ailleurs, le prix de cette denrée flambe continuellement, sans raison ; le pain le remplace valablement à présent sur la table dans 75% des tables gabonaises. Le ministre de l’agriculture serait donc bien inspiré de jeter un regard inquisiteur sur cette activité, et irait à faire de certaines productions de manioc, des appellations d’origine contrôlée : à cause de la frénésie à vouloir faire du bénéfice, certains expatriés, se lançant dans la production de manioc, dénaturent le « manioc Obamba », le « manioc d’Agnizock », etc., qui tendent à perdre l’attrait que nous leur connaissons. La consommation de manioc au Gabon est un véritable sujet de thèse de doctorat. Malheureusement, dans notre Gabon, le centre d’intérêt des gens tourne autour des faits et gestes d’un certain Ali Bongo.

    • Zigui Yao dit :

      Votre point de vue est très pertinent. Raison pour laquelle, un programme financé par la FAO, l’UE et la fondation Bill et Mélinda GATES a été mis en place pour le suivi, la sensibilisation et la surveillance des différentes maladies et facteurs qui attaque le manioc, mais aussi, le financement d’un doctorant afin de soutenir une thèse doctorale autour de cette question tant pertinente. J’ai été honoré d’avoir été le candidat sélectionné parmi tant d’autres pour effectuer cette tache!

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