Le premier album solo du jeune chanteur est officiellement sorti le 31 mai dernier.

Cover de l’album «Empreinte». © D.R.

Cover de l’album «Empreinte». © D.R.

 

Après avoir enchaîné des reprises puis des singles à succès, à l’instar de «Sors ça» qui a propulsé la danse «Ntcham», le jeune artiste a décidé de voir les choses en grand. Intitulé «Empreinte», son premier album solo est sorti le 31 mai dernier. J-Rio perçoit la matérialisation de ce projet comme la concrétisation d’un rêve, bien qu’il dise n’avoir démarré dans la musique que pour s’amuser, sans espérer que le succès viendrait aussitôt. «Je suis arrivé à une période de ma carrière où, au Gabon, beaucoup de personnes me disaient que je n’avais plus rien à prouver, parce que j’ai été la sensation du moment, j’ai donné de belles chansons. Mais un artiste ne peut pas fonctionner qu’avec des singles. A un moment donné, il faut pouvoir marquer la chose, marquer les gens. Et c’est de là que m’est venue l’envie de faire le projet», a récemment confié le jeune chanteur gabonais installé à Houston (Etats-Unis).

Composé de 17 titres inédits et de deux bonus bien connus des fans («Maman Audrey» et «Melissa»), l’album ne manquera pas de faire son effet, tant il raconte les réalités vécues par les jeunes Africains. «Empreinte, c’est le résultat de ce que la vie m’a laissé comme marques. A travers (cet album), je parle de mes expériences, je parle des personnes qui m’ont marqué en bien ou en mal. Et ce sont toutes ces expériences qui ont fait de moi l’homme que je suis aujourd’hui. Ce sont toutes ces expériences qui me permettent d’être inspiré musicalement», dit le protégé des structures High definition et The node music.

Dans ce premier album, le ton, le choix et le style du langage sont restés les mêmes : ceux dans lesquels les jeunes se reconnaissent. De «Quelqu’un de nouveau» à «Nutella», en passant par «A cause du ngué», «Enfant de toi», «Pourquoi te taire ?» ou «Un peu un peu», l’ambition de l’auteur est restée la même : imposer la marque du Gabon dans la musique moderne.

L’album de J-Rio, enregistré entre le Gabon, les USA, la France et le Ghana, comporte sept collaborations avec des figures de la musique africaine. C’est le cas des titres «Dépose-moi le name» (avec le ghanéen Sarkodie), «Shuperu» (avec le ghanéen Bisa Kdei), «Au bord de l’Ogooué» (avec Maat Le Seigneur Lion), «Demander pardon» (avec Nadège Mbadou) «Grande sœur» (avec Nyav), «Moutima me» (avec la congolaise Laurette la perle) et «Hosanna» (avec The Unashamed).

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Milang-missi dit :

    Au moins Ali Bongo tient l’artiste qui l’aidera à capter l’attention des jeunes désœuvrés que sont père lui ont fabriqué.
    “La force et la faiblesse des dictateurs est d’avoir fait un pacte avec le désespoir des peuples.” Berganos

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