La République centrafricaine (RCA) a annoncé le 12 octobre, sa décision de supprimer l’obligation de visas pour les ressortissants des États membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).

La Centrafrique supprime les visas pour les ressortissants Cemac. © D.R.

 

Tout ressortissant de l’un des États membres de la Cemac qui regroupe le Cameroun, le Tchad, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale n’aura plus besoin de visa pour des séjours ne dépassant pas trois mois, en territoire centrafricain. La carte nationale d’identité et le passeport sécurisés suffiront.

En effet, le gouvernement centrafricain a décidé le 12 octobre de matérialiser la libre circulation des ressortissants de la sous-région, sur son territoire. Et ce conformément à l’Acte additionnel N°01/13-CEMAC-070U-CCE-SE du 25 juin 2013 relatif à la suppression des visas entre les pays membres de la Cemac, signé le 26 juin 2013, lors du sommet extraordinaire des chefs d’États de la Cemac.

Cette décision intervient après celle des autorités tchadiennes du 8 août 2017. La Guinée-Equatoriale et le Gabon constituent encore un obstacle à l’application de la décision communautaire en matière de libre circulation des biens et des personnes au sein de la communauté.

Selon le Commissaire du marché commun de la commission de la Cemac, Youbi Lagha Pascal, «sur les 45 millions d’âmes qui peuplent la communauté, 42, 5 millions circulent librement, soit 96% de la population, sans le Gabon et la Guinée Equatoriale».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Airborne dit :

    Les autres pays de la CEMAC mettre en pratique les resolutions du sommet des chefs d’Etat, seuls leGabon et la Guinée Equatorial mauvais eleves manque à l’appel à cause de leurs dirigeants égocentriques qui ne veulent pas le bien de leur peuple, ils preferent les cloisonnés à la maison pour pas mettre leur nez dehors pour voir ce qui se passe ailleur pour leur épanouissement.Aussi, ont-ils peur que leur pays soit envahit par des malfrats venant d’ailleurs. A l’heure de la mondialisation, on ne pas vivre en marge de la communauté regionale, voir internationale. Il est que le Gabon, qui pris en conseille de ministre la resolutioin de la libre circulation des personnes et des biens de peur d’etre frappé de sanctions, mette cela en pratique, et comme toujours ce dossier sera classé dans un casier, surtout que l’on prepare le Congres du renouveau PDG en vue des legislative 2018. Alors l’administration diplomatique est en arret pour laisser place à l’administartion politique.

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