Un chercheur à l’Institut de recherches en sciences humaines (Irsh) vient de publier «Ali Bongo Ondimba, un septennat en perspective».

© Gabonreview/Shutterstock

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L’essai politique de 157 pages, préfacé par le ministre de l’Intérieur, Pacôme Moubelet Boubeya, et postfacé par le Pr Alain Saint-Saëns, est, selon son auteur, le fruit d’une analyse objective de la gouvernance du président de la République. «Il permet de donner des éléments d’appréciation du mandat actuel pour enrichir le débat démocratique. C’est plutôt une réflexion scientifique, soutenue et basée sur une référence incontestable à diverses théories de sciences politiques, en particulier celles qui concernent l’organisation du pouvoir politique et son emprise sur la société gabonaise», soutient-il.

La couverture de l’essai politique « Ali Bongo Ondimba, un septennat en perspective ». © D.R.

La couverture de l’essai politique « Ali Bongo Ondimba, un septennat en perspective ». © D.R.

Se référant à la théorie économique qui veut que l’émergence d’un pays passe nécessairement par la maîtrise de certains paramètres dont le dynamisme de l’économie, l’équité dans la distribution des revenus, la stabilité macroéconomique, Steeve Nzegho Diecko affirme qu’Ali Bongo a répondu à ces variables. Il soutient que le président de la République a reposé son action sur les sept piliers suivants : une vision à long terme déclinée en un plan stratégique national et en actions opérationnelles, une communication permettant l’appropriation de la vision par les populations, un partenariat public/privé, la mise à niveau du service public, la construction d’un consensus national, l’adoption  de nouvelles valeurs républicaines et un dispositif institutionnel adéquat. A ses yeux, le New-York Forum Africa, le rôle du groupe singapourien Olam, l’introduction de la biométrie dans le fichier électoral ou l’instauration de la Journée du drapeau sont autant d’éléments qui participent de la matérialisation de ces piliers. «Comment penser après cela que le Gabon n’est pas sur la voie qui mène à l’émergence», s’interroge-t-il, occultant la crise sociale et les grèves multiples qui paralysent le pays.

Steeve Nzegho Dieko est titulaire d’un doctorat en sciences politiques de l’université américaine de Londres et d’un master en Relations internationales de l’université métropolitaine de Londres. Il est déjà auteur du livre, The contribution of democracy to peace building in Iraq (Éditions Lambert academy publishing: Germany, 2012).

 

 
GR
 

8 Commentaires

  1. ZOMBIE dit :

    Qui a dit ? 1 /;  » la recherche des hauts diplômes n’est pas une finalité ? » . 2/  » le flatteur vit au dépend de celui qui l’ecoute …….? » Diplômé est il synonyme d’intelligence ? De bon sens?

    • mouthou dit :

      Comme tu dis, mon frère! Avoir le doctorat, ne veut pas dire que l’on soit foncièrement intelligent. Et là, nous avons encore une fois la preuve d’un soit disant intellectuel qui se beurre les yeux et vit de la flatterie. Comme c’est dommage! On comprend pourquoi nous enfants meurent intellectuellement à l’UOB.
      Pauvre Gabon……!

  2. LIBOTA WONGO dit :

    Je valide ton post, cher compatriote. Il y a des diplômés et des intellectuels, c’est pas la même chose. Au Gabon, nous avons 98% de diplômés et 2% d’intellectuels. Nombreux ont faim, c’est pourquoi ils font allégeances en occultant des faits, des réalités sombres que vivent quotidiennement leurs compatriotes. On passe du temps à faire du révisionnisme pour des diplômés de ce calibre. Un intellectuel est une lumière dans les ténèbres, une lueur d’espoir pour la cité. Pas ceux-là qui valident et soutiennent l’insoutenable, en traverstissant les théories d’autrui, conçues dans un seul but, celui de dynamiser la société. Je respecte son positionnement, quand bien ce dernier me paraît maladroit.

  3. 100% gaboma dit :

    Steeve Nzegho Dieko est un responsable PDG pour la province de l’ogooué Ivindo et est même membre d’une des composante du PDG allez y comprendre mais bon c’est sa pensé et il en a le droit.

  4. mayombo dit :

    le président le plus fort et le plus intelligent de la planète terre c’est ali Bongo ondimmmbaaaaaaaa.Merci le président pour ce que tu fais de bon

  5. LIBOTA WONGO dit :

    Ce genre de penseurs se prennent pour des intellectuels; ok, on le leur concède. Mais pour des gens lucides, ce sont des intellectuels ORGANIQUES. A Gnambieeeeeee, où est passé l’intelligentsia de ce pays? On est aussi tombé si bas avec de hauts diplômés qui continuent de nous tirer vers moins zéro? Ah, pardon; il est libre oooooooh.

  6. Kem Wr dit :

    Merci Docteur Steeve Nzegho Dieko, j’avais cru, jusque là, que le PDG avait la palme d’or de l’illettrisme et de l’inculture. Observez vous-mêmes la surprise des uns et des autres. Certains usent même de casuistique pour dire qu’il y a d’un côté les diplômes et de l’autre l’intelligence. Les vraies envolées lyriques et les axiomes scientifiques les plus indubitables ne pouvant provenir que de leurs seuls ciboulots. Ils ont la science infuse et ont toujours raison. Tandis qu’en face, les PDGistes souffrent tous d’une exécrable indigence intellectuelle. Même si l’on semble vous accuser d’avoir sciemment «occulté la crise sociale et les grèves multiples », pour nous, votre mérite reste d’avoir choisi, en quelques 157 pages, de voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Merci !

  7. Jean Cruz (Canada) dit :

    Plusieurs postulats éclairent sur la notion d’émergence. Les exemples concrets de cette notion renvoient simplement aux BRICS,ou les dragons. A se référer à ces économies, en quoi comparativement le Gabon actuel et à l’horizon 2025 se qualifie pour l’émergence? Quels sont les dynamismes culturels, économiques, sociaux et développement, etc marqués par des tendances lourdes et irréversibles qui amènent aux assertions actuelles dites de scientifiques?

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