Confiée à une direction générale intérimaire après la résiliation par l’Etat de la convention qui le liait à Veolia, le 16 février 2018, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) ne rassure toujours pas sur la pérennité des emplois des agents, un mois avant la fin de la réquisition. Des incertitudes qui inquiètent le personnel.

Les agents de la Société d’énergie et d’eau du Gabon lors d’une assemblée générale. © D.R.

 

Un mois avant la fin de la réquisition par l’Etat de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), le personnel n’est toujours pas situé sur la garantie des emplois. Les agents de la SEEG ignorent s’ils seront retenus dans les effectifs de la société à la fin de la réquisition, prévue le 16 février.

Pour dissiper cette incertitude, le Syndicat du personnel du secteur de l’eau et de l’énergie du Gabon (Sypeg) a rencontré le 9 janvier le Vice-président de la République, Pierre-Claver Maganga Moussavou, pour lui soumettre la situation.

Selon le président du Sypeg, René Mbele, la situation est critique car, jusqu’à ce jour, aucun agent de la SEEG «n’est situé. Parce que l’arrêté qui demandait au directoire d’auditer l’entreprise, solliciter des actionnaires et gérer au mieux le personnel de la SEEG, n’a pas fait ce que nous attendions en tant partenaires sociaux».

À en croire ce dernier, le directoire mis en place a plutôt géré l’entreprise comme «une direction générale permanente. Mieux, elle est venue gérer l’entreprise en ayant d’autres priorités quotidiennes au lieu de prendre des décisions efficaces que nous attendions pendant cette période de transition», a-t-il regretté.

S’il n’a proposé aucune solution concrète, Pierre Claver Maganga Moussavou a promis de «saisir les autorités compétentes afin que des mesures soient prises». Des promesses évasives qui ont laissé les syndicalistes perplexes.

 
GR
 

9 Commentaires

  1. Ikobey dit :

    Maintenant que le bouc émissaire (Véolia) a été chassé, on peut s’attendre au pire.
    Décourager un groupe comme Véolia fallait le faire ! le pouvoir de nuisance est une chose, maintenant que les responsables de la situation se relève les manches ou bien qu’ils soient châtiés sévèrement.
    Ce sont des imbécilités pareilles qui ont plongé notre pays dans le marasme.

  2. Komilfo dit :

    qui est le bouc émissaire de qui finalement??Au passage heureux de vous lire reconnaitre que le marasme n’est pas le fait de la conjoncture mondiale mais bien de comment vous dites déjà ?? ah oui « imbécilités » Avec un petit effort vous reconnaitrez bientôt que donnez le droit de faire la pluie et le beau temps sans appel d’offres comparatif en plus à une société trainant une réputation pareille fait bien partie des « imbécilités de départ qui ont furieusement accéléré ce marasme mais pour ca il faut un peu d’honnêteté et du courage Komilfo…

    https://stoplydec.wordpress.com/2016/10/08/veolia-entre-le-succes-et-les-affaires-judiciaires/

  3. Ikobey dit :

    continuez à m’insulter si ça vous fait du bien !
    « il a dit la vérité, il sera exécutez ! »
    l’addition ce sont les Gabonais qui la paient ou la paieront.

  4. Abieri dit :

    avec toi ikobey, t’as raison ce sont les opposants qui ont ruiné la SEEG.
    Maintenant, il faut faire savoir aux Gabonais, que la SEEG a été sabordée par les traîtres habituels, et le pire, c’est qu’ils ont gagné la bataille !.
    Ils ne gagneront pas la guerre !
    Tu as raison de dire que tout le monde le paiera!

    • Komilfo dit :

      Mais évidement qu ‘il a raison il a même toujours raison d’ailleurs c’est juste pour le rappeler qu’il doit souvent vous délivrer de votre cachette lui et les autres autrement qu’auriez vous d’autre à dire ??? Sauf que relisez bien c’est encore lui qui commence toujours à insulter et ensuite joue les victimes d’insultes imaginaires,abieri,nkembo,ikobey futurs sous-secrétaires d’État à la défense de l’enfumage et de l’inexactitude Komilfo

  5. Akofa dit :

    Tout ça pour ça ? Comment un an après peut on toujours avoir la nostalgie de quelqu’un qui vous a piller l’entreprise, détériorer l’outil de production, malmené les usagers et fouler au pied les droits des agents. Veillez édifier l’opinion M. MBELE, n’est ce pas vous qui avez pendant plus de 20 ans accompagné Veolia ? Coment comprendre que vous vous soyez tu tout ce temps et qu’en l’espace d’an an seulement vous souhaitiez à cors et à cris des résultats.

    ?

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