Dans l’objectif d’améliorer le niveau de sûreté des aéroports du Gabon, l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) a organisé du 18 au 22 juin la formation «1.2.3 base sûreté» à l’adresse des représentants de différents corps des services de sécurité et administratif des transports aériens dans le pays.

Scène d’un contrôle de passagers dans un aéroport au Togo. © asaige.tg

 

Moments de la formation. © Anacgabon.com

A l’instar d’autres structures africaines chargées de la gestion de l’aviation civile, l’amélioration du niveau de sûreté des aéroports du Gabon est le principal objectif de l’Anac face à la montée en puissance des phénomènes terroristes sur le continent, et des actes illicites concernant le transport aérien. L’Agence mise sur la formation pour prévenir tout risque.

Cinq jours durant, à Libreville, des représentants de différents corps des services de sécurité et administratif des transports aériens et du fret ont bénéficié de la formation «1.2.3 base sûreté», à l’initiative de la direction de la Sûreté et de la Facilitation de l’Anac. Une formation qui, pour Solange Ndouna, directrice générale adjoint de l’Anac, visait essentiellement le «renforcement du niveau de sûreté des aéroports du Gabon» à travers le renforcement des connaissances du personnel des plateformes aéroportuaires.

Au cours de cette formation, rapporte le site de l’Anac, les participants ont acquis «des connaissances nécessaires sur les fondements de la sûreté ainsi que les instruments juridiques et réglementaires qui régissent la sûreté pour permettre la prise de décisions, la coordination et la mise en œuvre efficaces des mesures et procédures de sûreté conformément aux exigences internationales et nationales».

Recommandée par l’OACI, suite à l’audit USAP-CMA effectué au Gabon en août 2017, la formation «1.2.3 base sûreté», a porté, entre autres, sur les bases liées aux techniques de déplacements à l’aéroport, de communication et de coopération entre les différentes entités aéroportuaires ainsi que sur les techniques de réaction aux situations d’urgence, l’utilisation des outils permettant la reconnaissance des armes et engins explosifs et le fonctionnement des équipements de sûreté.

«A l’issue de cette formation, indique l’Anac, les participants seront considérés comme des agents AVSEC».

 
GR
 

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