4e Session ordinaire du Conseil des gouverneurs du FSA : solide bilan et des perspectives prometteuses

Le Fonds de solidarité africain (FSA) a tenu, le 4 septembre dernier, la 4e Session ordinaire du Conseil des gouverneurs en visioconférence. Placée sous sous la présidence du ministre d’État gabonais en charge de l’Économie et des Finances, Henri-Claude Oyima, cette réunion a rassemblé les représentants des 23 pays membres issus des Communautés économiques africaines. Le bilan est solide et les perspectives prometteuses.

Sous la houlette d’Henri-Claude Oyima, président en exercice de ce Conseil des gouverneurs du FSA, un solide bilan et des perspectives prometteuses. © D.R.
La 4e Session ordinaire du Conseil des gouverneurs du Fonds de solidarité africain (FSA) s’est tenue, le 4e septembre, en visioconférence, sous la présidence d’Henri-Claude Oyima, ministre d’État, ministre gabonais de l’Économie, des Finances, président en exercice de ce Conseil des gouverneurs. Elle a également eu lieu dans un contexte économique mondial complexe marqué par la guerre russo-ukrainienne, des barrières douanières américaines, la transition énergétique et les difficultés d’accès aux marchés financiers internationaux.
Un résultat net bénéficiaire de 3,3 milliards de francs CFA au 31 décembre 2024
Au cours de cette session, les gouverneurs ont salué la solidité financière du FSA, qui affiche un résultat net bénéficiaire de 3,3 milliards de francs CFA au 31 décembre 2024. Le total du bilan s’élève à environ 262 milliards de francs CFA, tandis que près de 871 milliards de francs CFA (1,54 milliard USD) de garanties ont été approuvés et 1 560 milliards de francs CFA (2,76 milliards USD) mobilisés pour financer des projets structurants dans les pays membres. Le fonds bénéficie de même d’une notation «Investment Grade» (Baa1) par Moody’s, d’une notation AAA par GCR Ratings en monnaie régionale, et d’une certification ISO 9001 : 2015.
Cette session a également permis d’annoncer l’augmentation du nombre de membres à 23, avec l’adhésion, en 2024, du Maroc et de la Sierra Leone. Les gouverneurs ont réaffirmé leur volonté d’appuyer la transition vers une nouvelle phase stratégique, d’améliorer la mobilisation des ressources propres, de renforcer la solidarité entre États membres et d’assurer une gouvernance transparente et efficace centrée sur les populations.
S’exprimant lors de ce rendez-vous, Henri-Claude Oyima a remercié tous les gouverneurs pour leur engagement et leur soutien unanime. Il a annoncé la tenue de la 5e Session ordinaire du Conseil des gouverneurs à Libreville, Gabon, le 25 juin 2026. Une décision visant à maintenir la coopération régionale pour le développement économique durable du continent.
Le Fonds : pilier essentiel pour le financement des projets porteurs de croissance et de développement
Le FSA, institution financière panafricaine dont le siège est à Niamey, au Niger, se positionne comme un partenaire financier crédible et performant, engagé dans l’industrialisation et la diversification économique de l’Afrique. Et ce, malgré les défis mondiaux actuels. Opérationnel depuis septembre 1979, il a pour mission de contribuer au développement économique et au progrès social de ses États membres africains en facilitant, à travers ses différentes techniques d’intervention, l’accès aux ressources financières nécessaires à la réalisation des projets d’investissement et autres activités génératrices de revenus.
Comme l’a souligné le président du Conseil des gouverneurs, «le Fonds est désormais un pilier essentiel pour le financement des projets porteurs de croissance et de développement dans nos pays». Il compte actuellement vingt-trois (23) États membres régionaux présents dans huit (8) Communautés économiques régionales (CER) africaines (CAE, CEDEAO, AES, CEEAC, CEN-SAD, COMESA, SADC et UMA).

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