Le bureau national de la coordination de la coalition mondiale Publiez Ce Que Vous Payez (PCQVP), partie prenante au processus de réintégration du Gabon à l’Initiative sur la transparence des industries extractives (ITIE), a sollicité l’implication du gouvernement pour faciliter au mieux la mise en place du groupe d’intérêt.

Les membres de Publiez Ce Que Vous Payez (PCQVP) section Gabon souhaitent une plus grande implication du gouvernement dans la mise en place du groupe d’intérêt pour le retour du Gabon à ITIE. © D.R.

 

Près d’un mois après l’installation de la présidente du Groupe d’intérêt de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), Léontine Oyouomi Loumbou Bibey, nommée lors du Conseil des ministres du 20 novembre 2020, Publiez Ce Que Vous Payez (PCQVP) section Gabon souhaite une plus grande implication du gouvernement dans ce dossier. Dans une note datée du 5 janvier, le bureau local du PCQVP appelle le gouvernement à garantir sa pleine implication dans le déroulement du processus de finalisation de la nouvelle candidature du Gabon, pour la mise en œuvre, la gouvernance future du groupe d’Intérêt. Il souhaite une franche collaboration du gouvernement dans la réussite de ce challenge devant permettre de restaurer la transparence dans le secteur des industries extractives.

Le bureau national de PCQVP Gabon est disposé à servir de relais d’information de premier ordre au Conseil d’administration de l’ITIE, afin de garantir à l’État la pleine réussite du processus. Sous ce regard, il encourage le gouvernement à fournir rapidement à l’ensemble des partenaires du processus, et en toute transparence, une ébauche de plan de travail chiffré destine à soutenir la mise en œuvre de la norme, le budget, autant que l’ensemble des commodités nécessaires au bon fonctionnement du groupe d’intérêt et à l’information régulière du public.

«Publiez Ce Que Vous Payez émet d’ores et déjà le souhait que l’implémentation de la norme ITIE une fois sur les rails, son périmètre d’application soit étendu dans un second temps, au secteur Foret/Bois afin d’améliorer la traçabilité des flux financiers colossaux qui y sont générés et dont les nombreux scandales y relatifs, font régulièrement les choux gras de la presse tant nationale qu’internationale, écornant davantage à l’occasion, l’image du Gabon aux yeux du monde entier comme un contre-exemple en matière de bonne gouvernance».

 
GR
 

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