Pour célébrer la Journée nationale du drapeau le 9 août, les jeunes du quartier Avéa réunis au sein du l’association Réel ont essarté le quartier au son de l’hymne nationale du Gabon. Au Carrefour des jeunes, lieu emblématique de ce quartier chaud du 2e arrondissement de Libreville, l’heure était au respect d’un des symboles les plus importants du pays.

Régis Divassa entouré des jeunes. © Gabonreview

 

Pas de cérémonie officielle ni d’allégeance au vert-jaune-bleu au palais du Bord de mer cette année, mais la journée nationale du drapeau a été célébrée le 9 août. Instituée par Ali Bongo en décembre 2009, cette journée commémore l’adoption de la loi n°56/60 portant modification de l’emblème nationale par l’Assemblée nationale.

Malgré le contexte sanitaire rendu difficile par la crise du Covid-19, des marchands de drapeau ont été aperçus ici et là, des voitures ornées des couleurs nationales, et surtout, le chant à l’unisson de l’hymne national par les jeunes d’Avéa, un quartier chaud du 2e arrondissement de Libreville. Dans cet environnement que d’aucuns jugent dangereux, ces jeunes réunis au sein de l’association Réel ont choisi de donner une image positive de leur secteur.

Des jeunes du Réel au Carrefour des jeunes. © Gabonreview

Dès le 7 août, premier samedi du mois, ils ont été aperçu manches retroussées, machettes et pinceaux en main pour redonner un peu de couleurs à leur quartier à l’occasion de la Journée citoyenne. Journée au cours de laquelle ils préparaient la Journée nationale du drapeau. «Vue que nous sommes au Carrefour des jeunes, il était important pour nous d’impliquer ces jeunes dans la Journée du drapeau. Nous avons décidé de chanter ce jour-là, l’hymne national à cet endroit», a déclaré Régis Divassa, le président du Réel.

Le 9 août, drapeau en main, il était entouré de ces jeunes pour chanter à l’unisson La Concorde. «C’est une journée nationale. Commémorer le drapeau, c’est respecter la patrie. Monter son engagement vis-à-vis de la patrie. Nous sommes fiers d’être Gabonais», a-t-il déclaré, motivant la sortie de son association dont le leitmotiv est, dit-il, «ramener la dynamique sociale» dans une zone marquée par une délinquance notoire. Pour le Réel il s’agit d’améliorer l’existant.

«Nous essayons nous à notre niveau de réfléchir sur comment fédérer les jeunes, comment amener les jeunes à respecter ce pays et à améliorer les conditions de vie», a dit Régis Divassa. Artiste engagé, il assure que célébrer le drapeau gabonais est une fierté pour lui. «A chaque fois que je suis sorti de ce pays, je suis allé fièrement avec mon drapeau à l’épaule. C’est aujourd’hui encore une occasion pour moi de montrer combien de fois je suis engagé dans la patrie que j’affectionne tant», a-t-il déclaré.

Avec pour principe « Le bonheur n’est pas un rêve », il dit mener des actions pour le bien-être des populations, particulièrement les plus vulnérables. «Par rapport à notre expérience, nous essayons de tendre une perche et les membres du Réel sont automatiquement engagés dans des actions réelles d’où le nom de notre association», a-t-il indiqué à l’issue de cette célébration appréciée par les jeunes du quartier et supervisée par le 2e adjoint au maire du 2e arrondissement de Libreville, en charge du domaine communal et de la vie associative.

 
GR
 

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