S’il reconnaît que l’ancien Premier ministre a été un de ses soutiens de la première heure pour sa candidature à la présidentielle de 2016 et parmi les principaux acteurs de sa prétendue victoire à cette élection, ce lundi 16 août, Jean Ping a simplement pris acte de son départ de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), mais assure ne pas dévier de sa trajectoire, quoiqu’il arrive autour de lui.

L’opposant Jean Ping, lors de son adresse à la nation, le 16 août 2021. © Gabonreview/Capture d’écran

 

Jean Ping l’a reconnu ce lundi dans son adresse à la nation, à l’occasion de la célébration du 61e anniversaire de l’Indépendance du Gabon : Jean Eyéghé Ndong est des personnes ayant joué un rôle déterminant dans le combat qu’il mène depuis quelques années pour l’alternance au sommet de l’État au Gabon.

«L’ancien Premier ministre, par exemple, fait partie du cercle très restreint des personnalités qui ont particulièrement porté leur choix sur ma personne, pour propulser ma candidature, assurer mon élection et poursuivre la lutte. Mais il a décidé, le 11 août dernier, de quitter les rangs de la CNR. J’en prends acte», a-t-il réagi, assurant ne pas avoir cessé le «combat» pour autant.

«Je reste en toute légitimité le président de la République gabonaise. Toute ma démarche s’inscrit depuis l’origine dans l’esprit du changement de paradigme. Quoiqu’il se passe, quoiqu’il arrive autour de moi, je ne m’inscris nullement dans aucune autre démarche. Le combat [pour la libération du Gabon] que j’ai engagé avec la majorité des Gabonais au péril de nos vies se poursuit et se poursuivra jusqu’à la victoire», a déclaré l’opposant.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Jean .jacques dit :

    Quel acte? Du chao ou voir que tu ne serait jamais au Gabon?

  2. SERGE MAKAYA dit :

    Merci Mr le Président élu du Gabon. Vous faites ce que vous pouvez, avec le peu de moyens et de soutien qui vous reste. On vous félicite quand même pour ça. Ne décevez surtout pas les quelques résistants qui continuent encore à se battre.

    Tous ceux qui vous ont abandonnés (le dernier en date : Jean Eyéghé Ndong), laissez-les aller à la mangeoire. Toutes ces défections font aussi (à coup sur) la joie de ces hypocrites français. Mais gardons espoir. Il ne faut jamais se décourager. Restez dans la résistance, même si vous devez mourir dans les prochaines années, votre nom restera gravé dans l’histoire du Gabon comme étant le président élu qui a résisté à la mascarade présidentielle de 2016 instrumentalisée par la pourriture du Quai d’Orsay.

    Une libération TOTALE du Gabon reste pourtant toujours envisageable. Ils suffit que tous les Gabonais se mettent ENFIN ensemble. Rien que ça, et le pays se libérera. Et pour y arriver, il suffit qu’il n’y ait plus de traîtres entrez nous. C’est l’union qui fait la FORCE.

    Tous ceux qui flirtent avec le régime Bongo (instrumentalisé par le Quai d’orsay) ne veulent pas libérer notre pays. Car sachez-le : Le Gabon et le reste des autres pays d’Afrique partageant la monnaie de singe qu’est le franc CFA vont enfin DÉCOLLER une fois débarrasé de la NEBULEUSE et POURRITURE françafrique (ou France à FRIC).

    Bonne chance, Mr le Président élu Jean Ping. Je suis avec vous pour libérer ce pays. Et je sais très bien que ces français ne vous aiment pas, parce que vous n’êtes pas leur valet comme le sont les Bongo-Valetin. Que Dieu (Nzame) vous protège.

    SERGE MAKAYA, résistant, ancien du B2.

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