Loin de vouloir négocier avec Ali Bongo comme l’affirment certains médias de la place, le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité, Alexandre Barro Chambrier, souhaite sous l’égide d’un médiateur impartial la remise à plat du système électoral actuel, afin de garantir des conditions de transparence et de vérité des urnes.

Selon le RPM, les conditions actuelles d’organisation des élections n’offrent pas toutes les garanties de transparence. © Gabonreview

Tirant les leçons des évènements de 2016 et refusant d’attendre la dernière minute pour mieux asseoir une stratégie capable d’offrir au pays une alternance démocratique, après plus de cinquante ans de gestion par le Parti démocratique gabonais (PDG), le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), Alexandre Barro Chambrier, a invité le 17 août les «partisans de l’alternance et du changement» à exiger une réforme du système électoral actuel.

Selon le RPM, les conditions actuelles d’organisation des élections n’offrent pas toutes les garanties de transparence. De plus, estiment ses membres, la situation actuelle constitue une bombe à retardement qui risque d’exploser si elle perdure entre les mains de leurs promoteurs, d’où la nécessite de remettre à plat le système électoral actuel, sous la supervision d’un médiateur impartial.

«Nous devons éviter l’écueil de la division et du chacun pour soi. Nous devons nous battre ensemble pour exiger, à quelques encablures d’échéances électorales majeures, une réforme du système électoral qui permette une réelle transparence du processus et des résultats électoraux. Nous devons, en toute lucidité, tirer les leçons des évènements de 2016 et ne pas toujours attendre la dernière minute pour nous organiser», a déclaré Alexandre Barro Chambrier. Il assure que c’est le sens de l’engagement de ceux qui sont convaincus qu’il est possible de gouverner le Gabon autrement et de rompre avec le système politique actuel.

Au regard des récents ralliements des personnalités issues des rangs de l’opposition à la majorité présidentielle ou les dernières adhésions au Parti démocratique gabonais, le RPM assure qu’il est temps pour l’opposition patriotique et même au-delà, d’ «unir ses forces pour en finir avec la politique actuelle de régression des conquêtes démocratiques, de l’illusion de la transformation des structures économiques et de remise en cause des acquis sociaux».

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Jean .jacques dit :

    Voila un pauvre type

  2. MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. Morceau choisît:  » Il assure que c’est le sens de l’engagement de ceux qui sont convaincus qu’il est possible de gouverner le Gabon autrement et de rompre avec le système politique actuel ». Des noms Mr le Pr, des noms sinon c’est vouloir allumer un feu de bois ave un ventilo à coté. Amen.

  3. Rembourakinda dit :

    Arrêtez de rêver… Ali Bongo et sa mafia ne quitterons pas le pouvoir par la voie des urnes. 3M et le Conseil Constitutionnel lui feront la courte échelle. Pour les pousser dehors il faut écouter Daniel Mengara:l’insurrection.

  4. prince dit :

    la réforme du système électorale pour quoi faire MR chambrier? en 90 vous étiez la Mba des bois a gagner les élections ensuite AMO et dernièrement en 2016 Jean PING pourtant aucun n’a pris le pouvoir parce que les intérêts sont énormes les Bongos et leurs amis sont assis sur les milliards du Gabon ils ne peuvent pas céder la place vous aussi vous êtes un intellectuel c’est si difficile pour vous MR chambrier de comprendre que le pdg qui organise proclame et valide les élections de peut pas les perdre ? vous avez vu vous même en 2016 comment ils ont trafiqué les résultats du haut Ogooué pour renverser le résultat en leur faveur . ils ont leur armé pour faire le salle boulot pendant la contestation et c’est dans cet climat du déja vu que vous voulez vous lancer ? la seule solution pour foutre ses gens dehors c’est la ruse, la force et la violence

  5. N importe quoi dit :

    Que Mr Barro nous dise clairement sur quelle bannière il compte se présenter à l’élection présidentielle de 2023, lui dont le parti , soi disant RPM est une coquille vide sur le plan légal et est donc de ce fait un parti fantôme. Je ne comprends toujours pas pourquoi on continue d’appeler ce parti par son nom alors qu’il n a toujours à ce jour pas d’existence légale.

    Au nom de quel parti souhaiterait il cette médiation? En tant qu’indépendant peut être…
    Si la médiation internationale avait par hasard lieu, il assisterait de loin donc à la celle ci puisque le parti RPM n existant que dans sa tête et celle de ses collaborateurs.

    Je me demande toujours pourquoi RHM n ‘a toujours pas récupérer ses élus qui sont au RPM alors qu’élus initialement au RHM..

    Tout ça là m’embrouille, mieux je m’occupe de mes champs.

  6. Paul Bismuth dit :

    Il faut surtout mettre un terme à ces liens incestueux entre celui qui détient le pouvoir exécutif suprême et l’autorité judiciaire (cour constitutionnelle).

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