Le ministre en charge de la Fonction publique a indiqué le 24 août, que la priorité de son département est l’installation des pointeuses biométriques. Le dispositif dont l’estimation du coût n’a pas été communiquée devrait permettre de surveiller les agents publics pour une meilleure maîtrise de la paie.

Madeleine Berre lors de son passage aux Conférences budgétaires. © D.R.

 

Débutées le 5 août, les conférences budgétaires qui devraient permettre d’élaborer le projet de loi de finances (PLF) 2022, se sont poursuivies jusqu’au 24 août au ministère de Budget et des comptes publics. Comme ses collègues membres du gouvernement, le ministre de l’Emploi, de la Fonction publique du Travail et de la Formation professionnelle, a décliné les priorités de son département ministériel à prendre en compte.

«Les échanges ont principalement porté sur la bataille du Plan d’accélération de la transformation (PAT) et principalement sur l’assainissement des dépenses publiques», a déclaré Madeleine Berre. Pour sa mise en œuvre, le PAT s’articule sur 3 pivots dont le pivot Transverse. Ce pivot auquel s’adosse le département dirigé par Madeleine Berre ambitionne de mettre à niveau les catalyseurs de développement par le renforcement des infrastructures, l’amélioration du climat des affaires et l’assainissement des finances publiques.

Selon elle, en ce qui concerne la Fonction publique, l’objectif est de veiller à assainir la dépense de salaire d’autant qu’elle impacte la masse salariale. «Nous avons donc envisagé la mise en œuvre de projets qui vont nous permettre de maîtriser le recrutement, le contrôle de présence de l’agent et de sa productivité à travers l’installation de pointeuses biométriques qui devront être connectées à la Solde», a fait savoir Madeleine Berre.

Si pour l’heure, le coût de ce système n’a pas été communiqué, le gouvernement y voit une solution pour surveiller la présence au poste des fonctionnaires et leur temps de travail. Si le système est installé, les agents de l’Etat auront donc une obligation de pointage à leur arrivée et départ. Ce qui devrait permettre à l’Etat de mieux contrôler les activités de l’Administration et d’avoir une idée sur les fonctionnaires fantômes. Absents du poste depuis plusieurs d’années pour certains, et souvent absents des semaines entières pour d’autres, ces fonctionnaires sont toujours rémunérés.

«Nous avons également évoqué l’amélioration des ressources humaines pour dématérialiser la procédure de recrutement et, c’est parce qu’on va améliorer tous ces aspects en amont que nous allons pouvoir améliorer la dépense du salaire et améliorer l’efficacité de la productivité de l’agent public», a ajouté Madeleine Berre. Elle assure que les projets sont mis en place mais devraient être accélérés pour une modernisation des ressources humaines, une maîtrise de la paie et du recrutement. «C’est une contrainte, nous devons améliorer la productivité de nos agents et les redéployer en fonction de leurs compétences et fonctionner comme une administration moderne, avec tous les outils informatiques qui s’imposent», a-t-elle conclu.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. NGOMAH dit :

    Nouvelle trouvaille de Berre pour avoir les faveurs françafricaines via le fournisseur de services numériques GEMALTO à coût phénoménalement plus élevé que le montant du gap de l’assainissement de publique recherché. D’où l’occultation du coût par la franco gabonaise.
    Le plus con c’est que le Gabon ne soit pas digne de gérer lui même avec ses moyens la transparence et la gestion de ses finances publiques.

    Pauvre pays.

  2. NGOMAH dit :

    Vous demanderez aussi aux robots de travailler : enseigner, soigner,  »recruter, piloter,….et aux télécameras de filmer les des dpartis de domiciles et aux scanner de vérifier les vrais et faux parchemins et CV….

  3. Jean .jacques dit :

    Une bonne initiative mais a quand un système pour connaitre vos gros gros salaires.tandis que vous les membres du gvnment? Vous gagner 3 a 5 ou même 10 millions par mois le fonctionaire gabonais gagne 200000 et habite dans les bidons villes

  4. Deberre dit :

    Ce sera comme les vestes sur les chaises? On arrive… on pointe … on repart et on revient à 15h00….. ah bon hein….

  5. yace dit :

    nous n’avons pas besoin de tout ca madame le ministre ou en sommes nous avec les recrutements, les avancements, les concours professionnels ….voici les vrais problèmes que les gabonais attendent et non les pointeuses qui nous apportent rien

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