Après l’échec des travaux du 5 et 6 décembre 2020, les militants de l’Union nationale se réunissent le 15 octobre prochain à Libreville pour le renouvellement des instances de leur parti.

Ils sont 650 congressistes chargés de l’élection des futurs responsables nationaux de l’Union nationale. © Union nationale

 

Prévu pour se dérouler trois mois après la fin du second congrès de décembre dernier, c’est finalement le 15 octobre prochain que se réuniront les délégués de l’Union nationale pour le renouvellement des instances dirigeantes de ce parti présidé pendant une décennie par Zacharie Myboto.

Ils sont 650 congressistes chargés de l’élection des futurs responsables nationaux du parti. Deux listes sont en course, celle conduite par le secrétaire exécutif adjoint sortant, Paul-Marie Gondjout, et celle de la vice-présidente sortante, Paulette Missambo. Il s’agira pour les délégués, à travers le vote du futur chef de file du parti, d’offrir un nouveau souffle à cette formation politique créée par André Mba Obame.

Il s’agira d’une élection plurinominale majoritaire. Autrement dit, la liste qui l’emportera formera tout le directoire du parti : président, secrétaire exécutif, vice-président et secrétaire exécutif adjoint, sans limitation de nombre pour les deux dernières fonctions mentionnées. En effet, outre l’élection du président du parti pour les quatre années à venir, ce congrès devra déboucher également sur le vote des vice-présidents, du secrétaire exécutif et des secrétaires exécutifs adjoints du parti.

En 10 ans d’existence, le parti ne compte qu’un député à l’Assemblée nationale et deux maires centraux, dans les communes de Gamba et Medouneu. Cette rencontre devra permettre aux militants de l’UN d’expérimenter des principes de démocratie en interne, mais également de confirmer la maturité politique de cette formation de l’opposition.

 
GR
 

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