Tenu les 6 et 7 novembre derniers à l’Université Omar Bongo (UOB), le concours de recrutement des magistrats a donné ses premiers résultats. Selon le procès-verbal du jury le 11 décembre, sur 1 272 candidats aux filières judiciaire, financière et administrative, 193 ont été déclarés admissibles avec des moyennes allant de 10 à 15,60/20. Si le dernier a obtenu une moyenne de 1,60/20, 3 candidats ont été recalés pour avoir violé les dispositions portant statut des magistrats.

6 619 candidats ont pris part au concours d’entrée à l’École nationale de la magistrature à Libreville. ©  Min. Justice

 

Les concours de recrutement des magistrats, conseillers adjoints de greffes et greffiers principaux ont eu lieu le 6 et 7 novembre à l’Université Omar Bongo (UOB). Si 6 619 candidats étaient en lice, celui concernant spécifiquement le recrutement des magistrats a compté 1 272 candidats inscrits pour les 3 filières proposées : judiciaire, financière et administrative.

En application de l’arrêté n°063/MJGSDH fixant sa composition et ses attributions, le jury réuni pour examiner les résultats de ces épreuves écrites a déclaré 193 admissibles, les 3 filières confondues. Soit, un taux d’admissibilité de 15,17%. Selon le procès-verbal relatif à cette session d’admissibilité, sur 522 candidats inscrits pour la filière judiciaire, 85 ont été déclarés admissibles. Soit, un taux d’admissibilité de 16,28%. La filière financière qui comptait 558 candidats a eu 53 admissibles. Soit un taux d’admissibilité de 9,49%. Pour la filière administrative qui comptait 192 candidats, 55 ont été déclarés admissibles. Soit un taux d’admissibilité de 28,64%. Les moyennes des admissibles vont globalement de 10,00 à 15,60/20 et des ajournés qui vont de 1,60 à 9,60/20.

Le jury a dit avoir constaté que 3 greffiers en service ont pris part au concours. Ce, a indiqué le jury, «en violation des dispositions de l’arrêté  n°0542/MJGSDH du 28 septembre portant ouverture d’un concours pour le recrutement de 100 magistrats et des dispositions de l’article 24 de la loi n°12/94 du 16 septembre 1994 portant statut des magistrats et les textes modificatifs subséquents». Il a donc décidé de ne pas statuer sur les résultats obtenus par ces derniers «à l’issue de leur participation illégale au concours». Sur les 193 admissibles, 93 pourraient être recalés à l’issue des épreuves orales tant le nombre de places est limité à 100.

 

 
GR
 

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