Le ministre des Eaux et Forêts a procédé, le 8 avril à Libreville, à la signature des conventions d’attribution et de gestion des forêts communautaires. Le processus d’attribution des forêts communautaires avait été suspendu temporairement en 2019 et sa reprise était conditionnée par un audit socio-économique des communautés locales pour améliorer leur gestion.

Lee White remettant sa convention d’attribution à une bénéficiaire, le 8 avril 2018 à Libreville. © D.R.

 

Suspendu depuis 2019, le processus d’attribution des forêts communautaires reprend ses droits au Gabon. Le ministre des Eaux et Forêts a procédé, le 8 avril à Libreville, à la signature et la remise des conventions d’attribution et de gestion des forêts communautaires. Au total, ce sont 28 fôrets communautaires qui ont été attribuées, parmi lesquelles 19 conventions définitives et 9 conventions provisoires.

«Je vous félicite car aujourd’hui nous aboutissons à la signature d’un grand nombre de forêts communautaires définitives et provisoires», a déclaré le ministre des Eaux et Forêts. «Je sais que ce processus a pris du temps pour certaines associations car vous avez, dans le passé, été victimes de la mauvaise gestion de certaines des forêts communautaires qui existaient», a ajouté le ministre Lee White

Selon le Code forestier gabonais, la forêt communautaire est une portion du domaine forestier rural affecté à une communauté villageoise en vue de mener des activités ou d’entreprendre des processus dynamiques pour une gestion durable des ressources, à partir d’un plan de gestion simplifié. En d’autres termes, la foresterie communautaire se focalise sur les communautés locales, comme acteur principal assurant la pérennité de la gestion forestière.

La récompense d’une longue attente

La reprise du processus d’attribution était conditionnée par un audit socio-économique des communautés locales pour améliorer leur gestion. Celle-ci intervient quelques semaines après les visites effectuées par le ministre en charge des Forêts dans les provinces de l’Ogooué[1]Ivindo (Makokou) et du Woleu-Ntem (Mitzic) afin de toucher du doigt les réalisations et les avancées liées au développement local.

«Ce que nous récoltons aujourd’hui est le fruit d’un long processus qui a mis notre patience à rude épreuve car, depuis quelques années, nous nous sommes consacrés à la création des forêts communautaires. Durant cette période, le soutien de l’administration nous a permis de renforcer notre détermination à poursuivre le processus de création des forêts communautaires pour être des modèles de développement dans notre localité respective», s’est réjouie une représentante des communautés bénéficiaires.

Pour les communautés locales, les fôrets communautaires représentent un mécanisme de reconnaissance officielle des droits coutumiers de gestion des ressources forestière. Elles constituent notamment un moyen d’implication de ces communautés dans la gestion durable des forêts et la protection de la diversité biologique. En effet, la foresterie participative a pour ambition d’améliorer les conditions de substances des populations locales.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. ACTU dit :

    Image scandaleuse et offensante.

    A croire qu apres l’esclavage et la colonisation les negres avons toujours besoin d’etre esclaves.

    What a shame?

    • ada dit :

      c’est pour ça que toi même tu termines ton commentaire en anglais parce que le negre que tu es libre ( sauf si tu es blanc) bref les autres appelaient ce genre de negre les ngres de maison ( Tsougoudja qui se prend pour un blanc)

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