La Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) initie actuellement une campagne de sensibilisation sur la Violence basée sur le genre (VBG). Après N’djolé, Booué et Lastoursville, entre le 14 et le 24 juin, la campagne sera menée à Franceville, du 26 au 27 juin.


Moment de la campagne de sensibilisation des agents, sous-traitants et prestataires de Setrag, le 17 juin 2022 à Booué. © D.R.

 

En vue de tordre le cou à la Violence basée sur le genre (VBG), la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) s’active. Après Owendo, l’entreprise est actuellement à l’intérieur du pays, où elle initie une campagne de sensibilisation et de formation pour lutter contre les VBG, encore appelée violence sexiste, qui se réfère à l’ensemble des actes nuisibles, dirigés contre un individu ou un groupe d’individus en raison de leur identité de genre.

Initiée en partenariat avec l’Observatoire pour la défense des droits de la Femme et de la parité (Odefpa), la campagne, qui cible les communautés et autorités locales et les agents, sous-traitants et prestataires de Setrag, a déjà touché N’djolé, Booué Lastoursville, entre le 14 et le 24 juin, avant Franceville, du 27 au 30 juin.

© D.R.

Le but est d’édifier le public cible sur les différentes formes de VBG, informer sur la nécessité de dénoncer ces violences néfastes et sensibiliser sur les mécanismes de prises en charge existantes mis en place par l’Etat, mettre en place et former les points relais VBG au sein des communautés.

«Dans l’arrière-pays, notamment, les populations ne sont pas au fait de ce phénomène», a souligné le responsable RSE et Genre à Setrag, le 25 juin à Franceville. «En tant qu’entreprise citoyenne, Setrag a donc cette responsabilité d’aller vers les communautés et les entretenir sur une thématique assez sensible, pour les inciter à dénoncer toute forme de VBG et les informer des mécanismes de prise en charge», a ajouté Ines Romilda Mbouté. En effet, informer sur les cibles de la caravane et les instruments juridiques nationaux mis en place pour éliminer les violences  à l’égard des femmes et sur celles basées sur le genre, est l’un des objectifs de cette campagne.

Le Top management sensibilisé sur les VBG

«En milieu communautaire, les spécialistes utilisent les coupures de presse, la loi… pour vraiment toucher les populations cibles. Ils définissent bien les termes, en l’occurrence les VBG, ses conséquences et les moyens de répression pour freiner ce phénomène», a expliqué Ines Romilda Mbouté. La campagne a pris son envol à Owendo, au tout début du mois, où la sensibilisation a concerné le Top management de Setrag. «Il était important de sensibiliser les responsables de notre entreprise sur tout ce qui concerne les violences en milieu professionnel, notamment le harcèlement sexuel», a souligné Ines Romilda Mbouté.

Après cette étape la campagne a entretenu les autorités et communautés locales de N’djolé, Booué, Lastoursville. Une démarche très appréciées par les populations cibles, qui ont reconnu la nécessité et l’importance de la démarche de Setrag. Du 26 au 27 juin, le tour reviendra à Franceville. A terme, les communautés locales seront édifiées et renforcées sur les droits humains dans leurs différents milieux. De même, les points relais locaux seront formés au sein des communautés et prêts à sensibiliser sur les VBG.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. NGOMAH dit :

    N’importe quoi. Quelle detoute extraordinaire que vit Gabon en ce moment !

Poster un commentaire