23 mois après la table ronde de Paris et les nombreuses promesses de financement faites par les partenaires internationaux, l’évolution de la mise en œuvre des projets intégrateurs de la Cemac est jugée «satisfaisante». Une première, reconnaît le comité de pilotage du PREF-Cemac dans son dernier rapport qui met en exergue cinq d’entre eux.

Près de 2 ans après la table ronde de Paris (photo), le PREF-Cemac juge « satisfaisante » l’évolution des projets intégrateurs. © BAD

 

Depuis l’évaluation faite en mai dernier, à Douala (Cameroun), les choses ont considérablement avancé s’agissant des projets intégrateurs prioritaires au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale. Près de deux ans après la table ronde de Paris (France) ayant permis de mobiliser près de 3,8 milliards d’euros, «le processus de mise en œuvre des projets intégrateurs de la Cemac connaît une évolution satisfaisante», note le comité de pilotage du Programme des réformes économiques et financières de la Cemac (PREF-Cemac).

Dans son rapport, la plateforme dirigée par le Pr Michel-Cyr Djiena Wembou reconnaît que c’est «la première fois dans la sous-région». Un exploit réalisé, dit-on, «grâce au suivi constant mené avec l’appui déterminant de la Commission de la Cemac, de la BEAC, de la Banque mondiale, de la BAD, et en particulier de la BDEAC».

Près de 3 ans après Yaoundé

C’est au cours du sommet extraordinaire de la Conférence des chefs d’État de la Cemac du 22 novembre 2019, à Yaoundé (Cameroun) qu’il avait été décidé de l’adoption de 12 projets intégrateurs sélectionnés par Copil du PREF-Cemac. Près de trois ans après, et surtout 23 mois seulement après le rendez-vous «historique» de novembre 2020 à Paris, 5 projets ont déjà démarré.

Il s’agit de : l’interconnexion des réseaux électriques entre le Cameroun et le Tchad, la construction de l’Université inter-États Congo-Cameroun, l’aménagement de la route reliant Ndendé (Gabon) à Dolisie (Congo), l’aménagement de la route reliant Kogo et Akurnam (Guinée équatoriale) et l’aménagement du corridor Brazzaville-Ouesso-Bangui-N’Djamena.

«Dans la pratique des projets internationaux, un projet passe de la phase de démarrage à celle de lancement effectif sur le terrain dès lors que les trois conditions suivantes sont remplies : les décaissements sont approuvés et disponibles ; l’équipe du projet est désignée et installée par les Autorités nationales compétentes conjointement avec les bailleurs impliqués dans l’exécution du projet ; les avis d’appel d’offres sont lancés par l’équipe du projet en vue de la sélection du prestataire et du démarrage du projet», tient à rappeler le PREF-Cemac.

 
GR
 

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