Un mois après sa prise de pouvoir à l’issue d’un coup d’État, le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema poursuit ses rencontres dans la sous-région. Après son séjour en Guinée équatoriale à la rencontre du doyen des chefs d’État de la Cemac, il s’est rendu le 1er octobre à Oyo, à 400 kilomètres au nord de Brazzaville, au Congo, à la rencontre de Denis Sassou-Nguesso dont il a sollicité la médiation auprès des grandes organisations régionales et internationales pour la levée des sanctions impactant son pays. 

Denis Sassou-Nguesso et Brice Clotaire Oligui Nguema, le 1er octobre 2023, à Oyo. © Com. présidentielle

 

Émotions, recueillements et diplomatie. Tels sont les principaux temps forts du séjour du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, en terre congolaise. En séjour au pays de Denis Sassou-Nguesso, le nouvel homme fort de Libreville, au-delà de l’audience avec le chef de l’État congolais, s’est recueilli, le 1er octobre, sur la tombe de l’ex-première dame du Gabon, Édith Lucie Bongo Ondimba. Le général était accompagné des deux enfants de cette dernière. Toute chose participant du réchauffement des relations entre les deux pays.

S’il est question de relancer la relation diplomatique et de réchauffer le climat entre Libreville et Brazzaville, le président de la Transition est également allé à la rencontre de Denis Sassou-Nguesso pour solliciter sa médiation auprès des organisations et instances sous régionales et régionales telles que la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), l’Union africaine (UA). 

Les sources de la présidence de la République indiquent qu’il sollicite le chef de l’État congolais pour «un allègement des sanctions contre le Gabon afin qu’il retrouve sa place dans le concert des nations en tant qu’acteur important dans les questions sécuritaires et environnementales, entre autres sujets». 

Le Gabon a en effet été sanctionné par l’UA, le Commonwealth, la CEEAC et la Cemac. Les États-Unis ont, quant à eux, réduit leur aide au pays. Le président congolais est donc sollicité pour aider à faire lever ces sanctions pouvant ralentir le développement du pays.

La présidence ajoute également que «les deux personnalités dont les pays font partie du Bassin du Congo ont exprimé leur ferme volonté de conserver, consolider et impulser une nouvelle dynamique à cette coopération». À cet effet, indique-t-elle, le Gabon prendra part à la conférence des Bassins du Congo qui se tiendra à Brazzaville du 26 au 28 octobre prochain.

Parmi les temps forts de cette «rencontre conviviale» entre les deux personnalités, l’on note la visite de plusieurs sites parmi lesquels le mausolée d’Édith Lucie Bongo Ondimba, ancienne première dame du Gabon, décédée le 14 mars 2009. Un vibrant hommage lui a été rendu au cours duquel le président de la Transition a inscrit un mot dans le livre d’or.

Posant cette action, Brice Clotaire Oligui Nguema s’est inscrit dans une logique qu’il a débutée à Franceville, Libreville et Lambaréné où il avait respectivement rendu hommage et célébré la mémoire d’Omar Bongo Ondimba, de Léon Mba et de Rose Francine Rogombé.

 

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    Merci Désire Clitandre Dzonteu. Merci pour votre article très rassurant. Ça veut dire que mon fils Brice Clotaire Oligui Nguema est vraiment sage. Akiba mon fils. C’est très important de rassurer tous ces gens sur les bonnes intentions des militaires qui ont libérés notre pays.

    Je profite de ce post pour relancer certains activistes Gabonais qui sont toujours à l’étranger. Des activistes comme Jonas moulenda, Thibault Adjatys, Frank Jocktane, etc. Mes enfants activistes, le Gabon à besoin de vous aussi pour la construction du pays. Revenez au bled. Vous serez même reçu par mon fils Brice Clotaire Oligui Nguema qui va vous trouver du travail. Les critiques avec votre ordinateur, arrêtez ça. C’est d’ailleurs surtout vous qui écrivez souvent ce qui n’est pas fondé. Je pense aussi à Bruno Ben Moubamba. Toi aussi mon fils Bruno Ben Moubamba, arrête de raconter n’importe quoi concernant mon fils Brice Clotaire Oligui Nguema.

    LAISSONS NOS MILITAIRES LIBÉRATEURS AU TRAVAIL POUR DEUX ANS. JE SUIS DE PLUS EN PLUS CONVAINCU QU’ILS VONT NOUS FAIRE DU BON BOULOT.

    AKIBA MON FILS BRICE CLOTAIRE OLIGUI NGUEMA. AKIBA AUSSI A TOUS LES AUTRES MILITAIRES QUI ONT ÉTÉ AVEC TOI POUR LIBERER NOTRE PAYS. BON TRAVAIL MES ENFANTS MILITAIRES. QUE NZAME VOUS BÉNISSE.

    • Axel SAMBA dit :

      M. Makaya, je constate que, quand il m’arrive de lire des infos dans ce journal en ligne, vos commentaires ont été toujours omniprésents, rires. C’est bien en tout cas d’être passionné de la politique de votre pays. Mais comme la politique d’aujourd’hui et l’actualité c’est l’histoire de demain, et l’actualité et la politique d’hier c’est l’histoire d’aujourd’hui, comme nous disons en Histoire, alors ce revient à dire que l’histoire n’est jamais loin de la politique et vice versa. Pour cela à côté de votre passion pour la politique, je vous conseille de lire aussi l’histoire africaine, qui est aussi une partie de l’histoire du Gabon (que vous trouverez certainement intéressant en le lisant), et de tes origines à savoir les Vilis (je l’ai su par ton nom), car dans mon pays d’origine, il y’a aussi ce même peuple dont la colonisation a divisé en deux pays différents (mais qui au delà ont toujours eu une conscience d’une origine commune surtout pour le cas des Vilis, dont le royaume Loango existe encore, j’en parle même dans l’article que je vous partage), comme d’ailleurs d’autres pays d’Afrique comme les Kongo, les Tekés, les Fangs, etc… Donc voici le lien: https://www.academia.edu/104648700/Le_Royaume_Loango_Afrique_Centrale_et_son_Organisation_Politique_Sa_Province_de_Mâ_Mpili_et_sa_Capitale_Politique_Bwali_XIVè_XIXè_Siècles_
      Les autres intéressés aussi, Vilis ou pas, qui veulent lire ou partager, sont aussi libres de le faire, car après tout l’histoire du Royaume Loango est d’abord une histoire africaine avant qu’elle soit Bantou et Vili, puisque le Royaume Loango a été l’une des grandes civilisations africaines au XVIIè et XIXè siècles. Merci!

      • Serge Makaya dit :

        Merci mon fils Axel SAMBA. Merci pour votre post. Il faut que l’Afrique se réveille mon fils. Nous avons un retard monumental par rapport aux autres Continent. Moi, ça fait longtemps que je raisonne en termes de village ou de région. Il faut reconnaître aussi que ce qui retarde notre Continent, ce n’est pas que la mal gouvernance, c’est aussi ET SURTOUT le tribalisme, le régionalisme…

        Si nous apprenons à nous aimer, au delà de nos divergences cultures, l’Afrique décollera très vite. Je sais que la culture vili est très riche. Mais autant pour les mienes, les Nzebis, les ponts, les kotas, les obambas, les tekes, les fangs, les mitsogos, etc. Nous devons proposer à nos petits enfants un cours qui va à la découverte des autres éthnies ou cultures di Gabon. Ainsi, ils apprendront à respecter les autres peuples et cultures de notre pays.

        Merci encore pour votre post, mon fils Axel SAMBA.

  2. Akoma Mba dit :

    Que peut vraiment apporter un assassin comme Sassou Nguessou, dictateur et générateur d’une guerre civile qui fit des milliers de morts et de disparus? Pauvre Lissouba

  3. Axel SAMBA dit :

    Comme l’article parle des retrouvailles Bantous en politique, alors pour cela à côté de la politique, je vous propose aussi de lire aussi l’histoire africaine, qui est aussi une partie de l’histoire du Gabon (que vous trouverez certainement intéressant en le lisant), et des origines de certains d’entre vous à savoir les Vilis, qui existent au Congo Brazzaville et au Gabon et dans une certaine mesure une variante en RDC (Bayombe). Un même peuple (les Vilis) dont la colonisation a divisé en deux pays différents (mais qui au delà ont toujours eu une conscience d’une origine commune surtout pour le cas des Vilis, dont le royaume Loango existe encore, j’en parle même dans l’article que je vous partage), comme d’ailleurs d’autres pays d’Afrique comme les Kongo, les Tekés, les Fangs, etc… Donc voici le lien: https://www.academia.edu/104648700/Le_Royaume_Loango_Afrique_Centrale_et_son_Organisation_Politique_Sa_Province_de_Mâ_Mpili_et_sa_Capitale_Politique_Bwali_XIVè_XIXè_Siècles_

    Les autres intéressés aussi, Vilis ou pas, qui veulent lire ou partager, sont aussi libres de le faire, car après tout l’histoire du Royaume Loango est d’abord une histoire africaine avant qu’elle soit Bantou et Vili, puisque le Royaume Loango a été l’une des grandes civilisations africaines au XVIIè et XIXè siècles. Merci!

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