Le 1er avril, le vice-premier ministre, ministre de la Planification et de la Prospective s’est rendu à Angondjé au nord de Libreville où il est allé s’enquérir de la situation des commerçants, mais aussi des habitants de cette partie du Grand Libreville. L’idée : recueillir les préoccupations populaires la veille de l’ouverture du Dialogue national inclusif.

Alexandre Barro Chambrier, le 1er avril 2024 à Angondje. © D.R.

 

«Il faut se mettre au travail, il faut qu’on s’accepte dans nos différences et il faut se rassembler», a déclaré le 1er avril, le vice-premier ministre de la Transition. Alexandre Barro Chambrier était à Angondjé, au nord de Libreville où il a rencontré commerçants et habitants de cette partie du Grand Libreville. Parcourant le marché où il a échangé avec les commerçants, il a pris note des produits disponibles et des discussions sur les prix en vigueur. Relevant la présence d’acteurs politiques parmi les habitants, il a estimé que la diversité des engagements contribue à enrichir la société.

Y compris en cette période de Transition et à l’aune du Dialogue national inclusif. Alexandre Barro Chambrier a d’ailleurs profité de cette visite pour rappeler l’importance de la contribution de chacun à la Transition en cours. Il a dans sa démarche, encouragé tous les acteurs à écouter attentivement les propositions qui seront faites lors du Dialogue tout en soulignant l’importance de l’action concrète au-delà de la politique. Ce, en insistant sur la nécessité de travailler ensemble malgré les différences et soulignant sa confiance en la capacité du peuple gabonais à décider de son avenir.

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«Je suis là dans les fonctions que j’occupe par la volonté d’une personne c’est le général président Oligui Nguema qui a bien voulu nous faire confiance», a-t-il déclaré. «Il faut à un moment donné de la vie, apporter sa contribution pour faire valoir son expérience parce que je crois que j’ai quelque chose à faire valoir de par mon histoire, de mon par vécu, mais je dois rester au contact», a ajouté Barro Chambrier évoquant sa position au sein du gouvernement et son engagement à rester proche des réalités du terrain pour mieux servir la population.

Une visite de terrain inscrite dans la démarche d’écoute et de proximité prônée par le gouvernement de la Transition accordant un intérêt particulier aux préoccupations quotidiennes des citoyens tant dit-il, «à un moment donné qu’on le veuille ou non, nous allons tous devoir écouter le peuple». «C’est le peuple qui décide partout. Dans tous les pays c’est le peuple qui décide on ne va pas changer la loi. Un moment donné on doit se mettre ensemble pour regarder une direction», a-t-il poursuivi.

 
GR
 

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