La célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse 2025 a été marquée au niveau continental par des annonces faites par le président de l’Association des Comités nationaux olympiques d’Afrique (Acnoa). Dans une adresse aux seigneurs du stylo et du micro, Mustapha Berraf a annoncé un «Programme continental de renforcement des capacités pour les journalistes sportifs africains», mais aussi la création du «Prix d’excellence du journalisme olympique africain».

Le président de l’Association des Comités nationaux olympiques d’Afrique (Acnoa), Mustapha Berraf. © New Press

 

La Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée le 3 mai de chaque année, est l’occasion d’honorer le rôle fondamental que joue la presse libre, indépendante et responsable dans toute société démocratique. Pour cette année 2025 placée sous le thème : «Informer dans un monde nouveau : l’impact de l’intelligence artificielle sur la liberté de la presse et les médias», le président l’Association des Comités nationaux olympiques d’Afrique (Acnoa), Mustapha Berraf, a fait une surprise aux journalistes, notamment ceux spécialisés dans le sport. Saluant l’engagement et le rôle central de la presse sportive africaine dans la construction et le rayonnement du sport sur le continent, il a annoncé la création des programmes et prix en leur faveur.

«Vous êtes les bâtisseurs essentiels de notre écosystème olympique et sportif africain»

Le président de l’Acnoa a fait savoir que son institution s’engage résolument à soutenir le travail des journalistes et à faciliter leur mission à tout instant. C’est dans ce sens qu’il a lancé

«le Programme continental de renforcement des capacités pour les journalistes sportifs africains». Il offrira des formations spécialisées et des accréditations privilégiées pour les grands événements olympiques à venir. «Ce programme reflète notre conviction profonde : un journalisme sportif africain fort est indispensable au développement durable de notre écosystème sportif», a-t-il déclaré lors de la Journée mondiale de la liberté de la presse.

Dans cette même perspective, il a également annoncé la création du «Prix d’excellence du journalisme olympique africain». Un Prix qui «récompensera chaque année les meilleures contributions journalistiques à la promotion des valeurs olympiques sur notre continent», a-t-il fait savoir, invitant à prendre part activement au premier Forum des médias sportifs africains qu’ils organiseront en octobre 2025 au Caire, en collaboration avec l’Union des Confédérations sportives africaines et l’IAPS (Association internationale de la presse sportive) Afrique. Pour lui, «ce sera une plateforme unique d’échanges et de réflexion sur l’avenir du journalisme sportif en Afrique».

Dans ce message de reconnaissance et de solidarité adressé à l’ensemble des professionnels des médias qui font vivre et rayonner le sport africain chaque jour, Mustapha Berraf a dit : «vous êtes bien plus que de simples témoins de nos compétitions et événements. Vous êtes les bâtisseurs essentiels de notre écosystème olympique et sportif africain. Par votre travail quotidien, votre persévérance et votre passion, vous donnez une voix à nos athlètes, un visage à leurs sacrifices et un écho à leurs triomphes».

«Chaque article, chaque reportage…contribue à forger une identité sportive africaine forte»

À l’heure où l’Afrique s’affirme de plus en plus sur la scène sportive internationale, fait-il noter, il apprécie le travail des journalistes et indique que leur «rôle devient plus crucial que jamais». «Chaque article, chaque reportage, chaque analyse que vous produisez contribue à forger une identité sportive africaine forte, authentique et respectée dans le monde entier», a-t-il salué.

La Journée mondiale de la liberté de la presse est une journée de soutien aux médias qui sont des cibles pour la restriction ou l’abolition de la liberté de la presse. C’est aussi une journée de commémoration pour les journalistes qui ont perdu la vie dans la poursuite d’une histoire.

Au Gabon, l’organisation patronale des médias (Opam) a célébré, en différé à Libreville cette Journée internationale autour du thème : «Pour une presse gabonaise responsable et économiquement viable dans la Ve République». Une rencontre ayant permis de mener une réflexion approfondie sur l’état actuel des médias au Gabon, dans l’optique de restaurer la crédibilité des médias, de les orienter vers plus de professionnalisme afin qu’ils jouent le rôle qui le leur dans la nouvelle République.

 
GR
 

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