Pour ses élèves à besoins éducatifs particuliers, le Gabon opte pour l’éducation inclusive

Lundi, s’est ouvert à Libreville un colloque international sur l’inclusion et la prise en charge des élèves à besoins éducatifs particuliers. Au bout de trois jours, les travaux devront s’achever sur des propositions de solutions aux difficultés rencontrées notamment par les élèves porteurs de handicaps.

Les officiels, dont les deux membres du gouvernement et l’ambassadeur de France au Gabon, lors de l’ouverture des travaux, le 12 mai 2025. © Communication gouvernementale
En présence de l’ambassadeur de France au Gabon et de sa collègue en charge des Affaires sociales, la ministre d’État à l’Éducation nationale a ouvert, le 12 mai à Libreville, le Colloque international sur l’inclusion et la prise en charge des élèves à besoins éducatifs particuliers. Les travaux, prévus pour trois jours, regroupent des enseignants et des praticiens venus de divers horizons avec une vision commune : l’offre d’une éducation de qualité, compétitive, mais surtout accessible à tous, y compris aux jeunes vivant avec un handicap partout dans le pays.
Pour Camelia Ntoutoume-Leclercq, le but de ces travaux, qui cadrent avec la vision du président de la République, est de «rechercher, de trouver et de proposer des solutions aux obstacles susceptibles de freiner l’accès et l’épanouissement des enfants à besoins particuliers dans notre système éducatif». Aussi, ceux-ci s’articuleront-ils «autour de cinq axes majeurs, chacun portant une dimension essentielle de cette problématique […] Un état des lieux de la prise en charge des élèves à besoins spécifiques particuliers sera effectué», a précisé Dr Adrien Makaya, directeur général de l’Inspection pédagogique nationale (IPN).
L’Association des professionnels en sciences éducation du Gabon (APSEG), par la voix de sa présidente, Mireille Essono Ebang, quant à elle a dit profiter de ce colloque pour «ouvrir un espace de réflexion», d’autant que, estime-t-elle, «l’inclusion ne doit plus être un concept réservé au colloque, mais une pratique vivante dans nos écoles, nos classes, nos institutions».
Au ministère de l’Éducation nationale, on défend également que les réflexions qui sont actuellement menées par les différents acteurs du secteur sont conformes aux principes fondamentaux de l’éducation et de la formation.

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