Provisoirement, la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption Sainte-Marie, située près du centre-ville de Libreville, sera fermée jusqu’à la réparation d’une partie de son plafond défectueux. L’annonce est de l’abbé Jean Davy Ndanga Mbome Ndong qui, le 17 mai, a invoqué une «décision douloureuse mais nécessaire» motivée par l’état préoccupant du plafond de l’édifice.

La cathédrale Sainte-Marie ne rouvrira qu’au terme des travaux de réfection du plafond. © D.R.

 

A compter du 17 mai, les fidèles de la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption Sainte-Marie, communément appelée Cathédrale Sainte-Marie, n’auront plus accès à leur lieu de culte. En cause : «l’état préoccupant du plafond de l’édifice, dont une partie menace aujourd’hui de céder». Un «danger imminent, représentant un risque réel pour la sécurité des fidèles et des visiteurs», selon l’abbé Jean Davy Ndanga Mbome Ndong.

Figurant parmi les lieux de cultes mythiques de l’église catholique au Gabon, notamment à Libreville, la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption croule visiblement sous le poids de l’âge. Construite en 1958, et malgré les cures dont elle est souvent l’objet, elle nécessite aujourd’hui une attention particulière.

L’abbé Jean Davy Ndanga Mbome Ndong évoque une «fermeture jusqu’à nouvel ordre», précisant que la «décision douloureuse» a été prise après avoir délibéré avec les membres des Conseils paroissiaux pour la pastorale et pour les affaires économiques, et avec l’approbation de Monseigneur Iba-ba.

La lucidité et le sens du bien commun sont au centre de la suspension des activités au sein de cette cathédrale jusqu’à ce que «les travaux de consolidations puissent être menés et achevés dans les règles». «En attendant la consolidation de l’édifice, les messes dominicales auront lieu dans l’ancienne Cathédrale « Notre-Dame des Neiges » et dans la cour principale du presbytère, et en semaine, dans la Grotte mariale», indique l’abbé.

La cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption Sainte-Marie est la cathédrale de l’archidiocèse de Libreville. Construite sur l’emplacement de l’ancien fort d’Aumale, elle a été bâtie pour remplacer une autre église, Notre-Dame des Neiges, construite, elle, en 1864.

Si la fermeture de cette église interpelle, c’est qu’au-delà du lieu de recueillement où la vie spirituelle est largement pratiquée, c’est aussi un lieu hautement culturel où se rendent chaque année des touristes et visiteurs. Vivement que les travaux démarrent le plus tôt et s’achèvent dans de brefs délais afin de permettre la reprise des activités dans ce temple de l’église catholique.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire