Réformes des partis politiques et découpage des sièges électoraux au Gabon : Place au débat !

Les deux Comités mis en place par décret présidentiel, le 14 mai dernier, commencent, ce lundi 19 mai, les travaux destinés aux réformes des partis politiques, mais aussi au découpage électoral. Le Comité de rédaction de l’avant-projet de loi sur les partis politiques et le Comité de rédaction de l’avant-projet de loi sur la répartition des sièges électoraux, dont les membres ont été récemment nommés, vont en effet débattre dans l’optique de proposer des réformes adéquates et adaptées au contexte de changement actuel intervenu depuis dès le 30 août 2023.

Les responsables des Partis politiques lors de la rencontre avec le président de la République. © D.R.
À la suite de sa rencontre avec les responsables des partis politiques légalement constitués, le président de la République avait annoncé la mise en place de deux Comités, dont l’un destiné à la rédaction de l’avant-projet de loi sur les partis politiques et l’autre sur la rédaction de l’avant-projet de loi sur la répartition des sièges électoraux. Les membres connus, les ministères de l’Intérieur et de la Réforme et des Relations avec les Institutions, qui chapeautent ces deux structures, annoncent le début des travaux pour ce lundi 19 mai.
Le Comité de rédaction de l’avant-projet de loi sur les partis politiques a dix (10) jours pour rédiger une nouvelle loi devant régir les partis politiques en République gabonaise. Et ce, conformément aux recommandations du Dialogue national inclusif tenu en avril 2024. Les travaux de ce groupe se tiennent au Palais des sports de Libreville, tandis que ceux du deuxième Comité se déroulent à Batterie IV et devront également se tenir sur 10 jours.
Dynamiser la vie politique nationale
Alors que la Transition politique dans le pays a ouvert la voie à la mise en place des réformes visant à dynamiser la vie politique nationale et à donner un nouveau souffle au paysage politique pour qu’il soit plus juste et conforme aux réalités démographiques du pays, les actions en cours visent à consolider cette démarche. Mais avant, des personnalités, issues de l’administration, de la société civile et des partis politiques ont été nommées pour former ces Comités.
Le décret présidentiel du 14 mai indique que le ministre de la Réforme et des Relations avec les Institutions, et celui de l’Intérieur, de la sécurité et de la Décentralisation sont respectivement Coordonnateur et coordonnateur adjoint du Comité de rédaction de l’avant-projet de loi sur les partis politiques. Ils seront secondés par Albertine Maganga Moussavou (coordonnatrice adjointe 2), Huguette Yvonne Awori Onanga (rapporteur), Gérard Ondzagha (rapporteur adjoint 1), Jean Gaspard Ntoutoume Ayi (rapporteur adjoint 2).
La Coordination du Comité de rédaction de l’avant-projet de loi sur la répartition des sièges électoraux est quant à elle assurée par Hermann Immongault, avec comme adjoint François Ndong Obiang. De même, le bureau est composé notamment de Paul Biyoghe Mba.
Les résultats attendus de ces travaux de rédaction des nouveaux textes et du redécoupage des sièges électoraux sont l’amélioration du cadre légal régissant les élections au Gabon. Ces réformes sont nécessaires à la tenue des prochaines consultations électorales. Elles doivent se tenir dans un esprit d’inclusivité.

1 Commentaire
@ Les Comités
J’espère que ces Messieurs et Dames songeront à faire élever le débat national en insérant dans cette future loi, des conditions plus d’instruction plus drastiques(formation académique ou militaire) des futurs représentants (Titulaire et Suppléants…) du Peuple:
Concrètement, je propose que:
– Pour être Député (ou Suppléant) à l’Assemblée Nationale: un niveau académique minimum de Licence + expérience professionnelle d’au moins 10 ans dans un domaine d’expertise;
– Pour être Sénateur: un niveau minimum de Maîtrise ou Bachelor;
Je ne vous empêche pas d’être plus drastiques encore!
Nous sommes une jeune Nation et avons besoin de femmes et hommes de connaissance pour élever le débat dans les différentes Institutions. Car, face aux multiples enjeux géostratégiques du Monde, le devenir de la Nation est en jeu; et nous ne devons pas confier ce vaenir à des in.cultes; et apprendre sur le tas prendrait trop de temps.
Ce n’est sûrement pas parcequ’on acquière une renommée en assistant la contrée durant les deuils et autres mariages coutumiers, que l’on devrait se targuer de disposer de suffisamment de connaissances et méthodes, pour représenter la contrée. La popularité issue des bars et autres échopes de « La réunion des parents d’élèves » doit cesser.
Dansce Gabon, les obscurentistes du pouvoir déchu ont trop privilégié les cancres au détriment des femmes et hommes de connaissance. Il faille que cela s’arête!
Patriotiquement Vôtre!