Échec sur l’île Mbanié : Immongault et Onanga Ndiaye convoqués au Sénat

Après la décision rendue le 19 mai par la Cour internationale de justice, les sénateurs de la transition souhaitent auditionner le ministre des Affaires étrangères et son collègue de l’Intérieur sur la suite que le gouvernement entend donner à la perte de l’île Mbanié.

Le ministre des Affaires étrangères et la présidente du Sénat, lors d’une précédente audition. © D.R.
C’est connu depuis lundi, l’île Mbanié n’appartient pas (ou plus) au Gabon. La Cour internationale de justice a décidé d’en faire la propriété de la Guinée équatoriale. Un verdict pour le moins incompréhensible du fait de la technicité du verdict, mais que les parlementaires aimeraient bien qu’on leur explique.
Si bien qu’avant la séance plénière du mardi 20 mai, le Bureau du Sénat a tenu deux réunions statutaires dont l’une des décisions a été d’interpeller des membres du gouvernement au sujet de cette décision. D’autant que celle-ci suscite de vifs débats dans l’opinion, mêlant analyses erronées, doutes et incompréhensions liées notamment au gain de nouveaux territoires par l’État gabonais. Le Gabon va-t-il engager de nouvelles discussions avec la partie équato-guinéenne ? Qu’est-ce que cela pourrait coûter s’il fallait faire des compromis ? Qu’en est-il des véritables frontières du pays ? Les vénérables sénateurs veulent savoir.
«Il a été décidé effectivement d’interpeller le ministre des Affaires étrangères pour qu’il vienne présenter à la Haute chambre le point de vue du gouvernement, s’agissant notamment des suites à donner à l’arrêt de la Cour internationale de justice. Il a également été décidé d’entendre le ministre de l’Intérieur sur la situation globale des frontières entre le Gabon et ses pays voisins», a confirmé Jean-Robert Goulongana, 1er secrétaire du Bureau du Sénat de la transition.

3 Commentaires
Nous demandons aux sénateurs de convoquer Mbourantsou qu’elle vienne dire pour quoi, le Gabon n’a plus déposé l’original de la convention de BATA.
C’est cas même un document immortel, qui fait office de loi entre les signataires.
Entre la convention de bata de 1974 et le traité de 1900, qu’est ce qui est plus valable ?
Mme MISSAMBO, donc le senat peut convoquer les ministres?Le chômage, même ceux qui ont le doctorats,Au Gabon votre pays c’est devenu la marque déposée kidnapper, séquestré, torturé jusqu’à la mort des citoyens les responsables criminels les fameuses forces de défenses, jamais, le enaaat ni Ass. Nationale
Onvoquer les ministres concernés.
Bjr. A t-on vraiment idée de ce que l’on vient de perdre ? nous en somme maintenant à des auditions pour faire bien càd obéir aux procédures administratives de contrôle et autres alors que les autres jubilent.
Un échec grandeur nature pour la période post transition et le nouveau gouvernement. Amen.