Une délégation de l’Agence de notation américaine, Moody’s, séjourne actuellement au Gabon. Dans le cadre des échanges et rencontres avec les autorités du pays, elle a été reçue, le 3 juin 2025, par le vice-président du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier.  Le groupe conduit par son vice-président, Michaël Gondrand est dans le pays pour des séances d’observations et d’informations sur le niveau des réformes économique et financière initiées par les autorités gabonaises.

La délégation gouvernementale et de l’Agence de notation Moody’s en séance de travail, le 3 juin 2025, à Libreville. © D.R.

 

Avec l’arrivée des nouvelles autorités à la tête de l’Exécutif au Gabon, de nombreux projets et réformes ont été lancés dans le but d’accroître le développement du pays, dans tous les secteurs. Toutes choses qui devraient améliorer les performances économiques et financières du pays. C’est pour apprécier ces évolutions qu’une délégation de l’Agence de notation américaine, Moody’s, séjourne au Gabon. Conduit par son vice-président, le groupe a été reçu par le vice-président du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier. Il était donc question de faire le point sur la situation économique du Gabon afin de permettre à l’Agence de notation d’affiner son analyse.

La visite des représentants de cette entreprise de services financiers, spécialisée dans l’analyse et la notation des risques de crédit des entreprises et des gouvernements, intervient au moment où le Gabon a entrepris une série de réformes destinées à la stabilité macroéconomique et à l’assainissement de ses finances publiques. Ce qui implique que la rencontre a été l’occasion pour le vice-président du gouvernement de présenter la situation macroéconomique du pays, mettant un accent particulier sur l’ensemble des réformes mises en œuvre par le gouvernement depuis l’avènement de la Transition. Des initiatives passant par la maîtrise de la dépense publique et l’accroissement des recettes. 

Rétablir les équilibres budgétaires

La délégation de l’Agence de notation Moody’s. © D.R.

Dans ce contexte de la maîtrise des dépenses publiques, le gouvernement s’attèle désormais à produire régulièrement les informations économiques et financières fiables, à élaborer un diagnostic approfondi de la situation économique du pays, à évaluer le niveau réel de la dette publique en vue de son reprofilage, à mettre en œuvre les mécanismes pour la rationalisation des dépenses publiques, parallèlement à l’évaluation du portefeuille des participations de l’État.

À la vice-présidence du gouvernement, on fait savoir que «cette dynamique de réformes s’illustre, entre autres, à travers le gel des baux administratifs et de l’arrêt des missions à l’étranger à l’exception de celles dites statutaires». «L’objectif final de l’ensemble de ces mesures étant de rétablir les équilibres budgétaires et de dégager des marges conséquentes d’investissement, source de croissance, de développement et de création d’emplois», fait-on savoir.

La séance de travail a enregistré la présence de plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre d’État, ministre de l’Économie et des Finances, de la Dette et des Participations, chargé de la Lutte contre la vie chère, Henri-Claude Oyima, du ministre de la Planification et de la Prospective, Louise Mvono, ainsi que des responsables de l’administration économique et financière du pays.

 
GR
 

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