Avec pour mission «d’assurer la mise en œuvre de la gestion rigoureuse et efficace des services publics, des finances publiques, du patrimoine des collectivités, ainsi que de la modernisation de l’Administration au moyen de contrôles, d’audits et de conseils», le Contrôle général d’État (CGE) est l’un des bras séculiers de l’État pour la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière de moralisation de la gestion et d’assainissement des finances publiques. Afin de mieux orienter son action et sa mission, le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a devisé, le 3 juin, avec une délégation de cette institution. 

Les membres du CGE et du gouvernement devisant avec le président Oligui Nguema. © D.R.

 

Accélérer l’exécution de leurs missions de contrôle en vue d’améliorer l’efficacité et la performance de l’appareil administratif. Telle est la principale recommandation faite, le 3 juin, par le président Oligui Nguema, à la délégation du Contrôle général d’État (CGE) conduite par le Contrôleur général d’État, Fidèle Ntsissi. 

Les sources de la présidence de la République font savoir que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la redynamisation de l’administration publique. Dans cette perspective, la délégation du Contrôle général d’État est allée requérir les orientations du chef de l’État sur les missions de cette institution nouvellement instituée. Ses prérogatives couvrent en effet le contrôle, l’audit, l’évaluation des administrations centrales et déconcentrées, ainsi qu’il sert de conseil au gouvernement dans les domaines techniques, financiers et administratifs.

Le Contrôle général d’État a en effet été créé à l’issue du Conseil des ministres du 28 septembre 2023, notamment pour «sanctionner l’inefficacité constatée dans l’atteinte des objectifs dévolus» à la défunte Autorité nationale de vérification et d’audit (Anavea).

Autorité administrative indépendante, présentant des garanties d’efficacité et de neutralité dans l’accomplissement des missions de contrôle, d’audit, d’évaluation et de Conseil des services de l’État et des Collectivités locales, le CGE se saisit d’office ou il peut être saisi de toutes les affaires relevant de sa compétence. Il se veut une structure plus dynamique et efficace dans la lutte contre la corruption et les crimes financiers.

Le président de la République, par ailleurs chef du gouvernement, a instruit l’équipe dirigeante du CGE à renforcer et à accélérer l’exécution de leurs missions de contrôle, en vue d’améliorer l’efficacité et la performance de l’appareil administratif.

 
GR
 

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