Le ministère de l’Économie et des Finances a récemment publié la première Note de conjoncture sectorielle pour l’année 2025. Le document analyse et livre les observations sur les performances économiques internationales et surtout nationales. Pour ce premier trimestre, la production consolidée des activités extractives s’est redressée de 3%. Une embellie résultant de la bonne tenue de la production de manganèse (+20%).

La hausse de la production du manganèse contribue à la bonne tenue du secteur des industries extractives au 1er trimestre 2025. © GabonReview

 

La première Note de conjoncture sectorielle pour l’année 2025, publiée par le ministère de l’Économie et des Finances, examine les performances économiques internationales et nationales sur les trois premiers mois de l’année. Pour ce qui concerne les industries extractives, elles enregistrent une embellie sur cette période, tirées par la hausse de la production de manganèse. 

Dans le même temps, le gaz naturel et le pétrole ont été en berne. Par rapport à la même période de l’an dernier. Toutefois, la production consolidée a perdu 5,5%.

Sur ce segment des industries extractives, la production nationale de manganèse, mesurée par son indice, a progressé de 20%, portée par un léger rebond de la demande mondiale, notamment avec une hausse de 1.0% de la production mondiale d’acier au carbone par la Chine et de 8% en Inde. En glissement annuel, explique la Note, «l’activité enregistre une contraction de 6,9%, en lien avec la persistance de contraintes opérationnelles et logistiques au port d’Owendo à la fin de l’année 2024, aggravées par un mouvement social».

Un défaut d’équipements de surface

Au terme du premier trimestre 2025, s’agissant de l’indice de production pétrolière, il s’est contracté de 1,2%, sous l’effet des perturbations techniques persistantes liées à l’indisponibilité d’équipements de surface (compresseurs, générateurs, pipelines). En glissement annuel, la baisse s’amplifie pour atteindre 5%, en lien avec les raisons évoquées supra. 

Quant au gaz naturel commercialisé, la production a reculé de 1,4% au premier trimestre de l’année, en raison des contraintes techniques internes. Le document invoque notamment «l’indisponibilité ou l’insuffisance des pipelines et des unités de compression». En glissement annuel, la baisse est plus marquée (-6,1%), souligne le document.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. evariste dit :

    Comme quoi, l’exportation ca rapporte……

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