100 jours du gouvernement : État des lieux et perspectives avec le ministre des Transports

Élu en avril 2025 et investi en mai 2025, le président Brice Clotaire Oligui Nguema entame un premier bilan d’étape, trois mois après son entrée en fonction. Un exercice communément appelé « le bilan des 100 jours ». À cette occasion, plusieurs ministres ont présenté, le 13 août, dans une programmation spéciale sur Gabon première, les avancées réalisées dans leur secteur. En charge des Transports, Ulrich Manfombi Manfoumbi a estimé qu’elles sont encourageantes. Ce bilan s’inscrit dans une vision globale de diversification économique et d’amélioration des conditions de vie des Gabonais.

Le ministre d’Etat en charge des Transports, de la Marine marchande et de la Logistique, Ulrich Manfombi Manfoumbi, le 13 août sur Gabon Première. © D.R.
Dans une émission spéciale diffusée sur Gabon Première le 13 août, le ministre des Transports et de la Marine marchande, Ulrich Manfombi Manfoumbi, a expliqué ce qu’il avait accompli dans son département. D’emblée, il a indiqué avoir effectué un tour d’inspection, à sa prise de fonction, pour mieux appréhender les contraintes techniques. Ensuite, il a piloté plusieurs projets. Une attention particulière a été portée au secteur maritime avec la création d’un Bureau local pour l’immatriculation des navires gabonais. «Loin de s’autosatisfaire, ce bilan est plutôt élogieux et semble encourageant», a-t-il déclaré.
Très optimiste
Dans le secteur maritime, des efforts ont été faits, notamment grâce à l’acquisition de trois embarcations pour renforcer l’efficacité de la Marine marchande. Un plan est aussi en cours pour relancer la Compagnie nationale de navigation (C2N2). Par ailleurs, des infrastructures comme le quai de Mangali à Mayumba sont en construction pour faciliter l’accueil des bateaux.
Sur le plan du transport aérien, FlyGabon a renforcé sa flotte en louant un Airbus A320 et en acquérant un ATR 42600, portant son nombre d’appareils à huit. Cette stratégie de location permet de limiter les coûts d’entretien, jugés élevés, et confirme la volonté des autorités gabonaise de moderniser la compagnie nationale. Pour le chef de département ministériel en charge des Transports, «le Gabon a fait le choix de le faire parce que l’entretien coûte énormément cher». «Quand vous êtes dans ce système, l’entretien vous est épargné», a-t-il affirmé.
Ce qui lui a fait dire qu’«en 100 jours seulement, FlyGabon, qui disposait de 6 aéronefs, dispose désormais de 8 aéronefs. 6 ATR, un CRJ 900 et un Airbus A320». Il s’est montré très optimiste, envisageant d’autres acquisitions qui pourront booster la compagnie aérienne nationale.
Investir dans des infrastructures modernes et structurantes
Le ministre Manfombi Manfoumbi a également présenté un ambitieux programme de départ de 50 objectifs. 23 ont été entièrement atteints en 100 jours, représentant 46% de réalisation. Quinze objectifs sont en cours de réalisation partielle (30%) et 12 n’ont pas encore été lancés. L’accent est mis sur la rapidité d’exécution et sur l’impact positif attendu pour la population gabonaise.
Il s’agira pour lui de boucler les chantiers qui ont été atteints partiellement, mais d’entamer les 12 chantiers qui n’ont toujours pas démarré. «Parce que, comme mon collègue l’a dit n’oublions pas, n’oubliez pas que nous avons obligation de résultats et nous mettons un point d’honneur à faire en sorte que les objectifs que nous fixons à nos collaborateurs puissent être atteints. Il s’agit avant tout d’objectif ayant un impact fort sur la population gabonaise», a-t-il indiqué.
Enfin, concernant la grande infrastructure du nouveau projet aéroportuaire d’Andem, il a indiqué que les études préliminaires avancent à bon rythme. Ces études sont essentielles pour décider de l’orientation de la piste d’atterrissage. Un travail se faisant en collaboration avec la direction générale de la météorologie. Le terrain est en cours de nivellement, et la phase de travaux plus poussés devrait débuter prochainement, témoignant de la volonté gouvernementale d’investir dans des infrastructures modernes et structurantes.

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