Clôturé le 22 août à Libreville, l’atelier régional initié par Africa CDC a abouti à des recommandations stratégiques visant à renforcer la logistique sanitaire et à harmoniser les procédures de transport des échantillons biologiques vers les laboratoires de référence.

Clôture de l’atelier d’élaboration d’un plan régional de transport d’échantillons biologiques, le 22 août 2025. © D.R.

 

Débuté le 20 août dernier, l’atelier régional de trois jours, organisé par Africa CDC (Centre africain de Contrôle et de Prévention des Maladies – une agence de santé publique autonome de l’Union africaine) s’est achevé le 22 août 2025 dans la capitale gabonaise. Les experts réunis ont formulé cinq recommandations opérationnelles pour la mise en œuvre nationale d’un plan de transport sécurisé et efficace des échantillons biologiques.

Selon le rapporteur, il s’agira notamment de faire un plaidoyer auprès des autorités pour instaurer un mécanisme de financement durable, d’intégrer Africa CDC/CCR AC comme observateur technique aux réunions de l’OCEAC, et de promouvoir des systèmes intégrés de transport dans les structures de santé selon l’approche One Health.

Les participants ont également recommandé l’inclusion de la fonction logistique dans les politiques nationales de laboratoires ainsi que dans les curricula de formation, et l’élargissement des instances régionales de pilotage à d’autres acteurs clés, notamment ceux des secteurs de la santé animale, de l’environnement et de l’agriculture.

Créée en 2017, Africa CDC accompagne les États du continent dans la prévention, la détection et la riposte aux menaces sanitaires. En Afrique centrale, où l’absence de protocoles harmonisés et de systèmes logistiques performants demeure un défi, le transport efficace des échantillons biologiques apparaît comme un maillon important pour la surveillance épidémiologique et la réponse rapide aux urgences.

 
GR
 

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