Législatives 2025 : reprise du vote annoncée pour trois circonscriptions suite à des irrégularités

Le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation, Hermann Immongault, a dressé, le 28 septembre, un bilan, estime-t-il, globalement positif, du déroulement du scrutin législatif. Il a indiqué que celui-ci s’est effectué dans le calme sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger. Malgré ce constat, il a reconnu des «difficultés mineures» observées dans plusieurs circonscriptions. Ce qui implique toute de même la reprise du vote dans trois circonscriptions. La date sera fixée ultérieurement.

Le ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault, rendant publics les résultats, le 28 septembre 2025. © Capture d’écran
Au terme de la journée électorale du 27 septembre, au Gabon, le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation, Hermann Immongault, livrant les résultats de ce scrutin, a reconnu quelques incidents n’ayant pas compromis la régularité générale du vote ni la volonté des électeurs d’exercer leur droit démocratique. Cependant, il a annoncé la reprise dans des circonscriptions à Ntoum dans la province de l’Estuaire, le premier siège du département de Lékoni-Lékori, dans le Haut-Ogooué, ainsi que dans les deux sièges du département de la Douigny, dans la province de la Nyanga.
Le ministre a, en effet, annoncé que des irrégularités suffisamment graves ont été relevées dans ces trois circonscriptions, justifiant une reprise du scrutin. «Trois circonscriptions ont toutefois enregistré des irrégularités suffisamment graves pour justifier une reprise du scrutin législatif à une date qui sera fixée ultérieurement, après saisine de la Cour constitutionnelle», a-t-il précisé. Le premier arrondissement de Ntoum, dans la province de l’Estuaire, le premier siège du département de Lékoni-Lékori, dans le Haut-Ogooué, ainsi que les deux sièges du département de la Douigny, dans la province de la Nyanga, sont les circonscriptions concernées par cette reprise.
Ces annonces interviennent dans un contexte où, sur le territoire national, des voix se sont élevées pour dénoncer diverses fraudes, tentatives d’achat de conscience et dysfonctionnements. Malgré une livraison ponctuelle du matériel électoral et une ouverture précoce des bureaux de vote, des difficultés ont rapidement émergé, notamment lors de la recherche et de la récupération des cartes d’électeurs, provoquant parfois des ralentissements et des tensions.
Des cas de fraudes manifestes ont été signalés sur les réseaux sociaux et confirmés par certains témoins dans plusieurs localités. Toutefois, Hermann Immongault a tenu à relativiser ces incidents en soulignant qu’ils «n’entachent en rien la régularité générale du scrutin ni la volonté des électeurs de ces circonscriptions d’accomplir leur devoir civique, dans un contexte de renforcement démocratique et institutionnel». Une affirmation visant à rassurer quant à la transparence et la légitimité du processus électoral dans son ensemble, tout en prenant des mesures nécessaires pour corriger les irrégularités avérées.

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