La Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) ont signé le 6 février 2015, à Libreville, un accord de coopération dans la gestion des risques et catastrophes dans la sous-région d’Afrique centrale.

La Croix-Rouge Gabonaise au secours des sinistrés d’Agondjé, en novembre 2014. © D.R.

La Croix-Rouge Gabonaise au secours des sinistrés d’Agondjé, en novembre 2014. © D.R.

 

La Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) ont signé, le 6 février 2015, à Libreville, un accord de coopération portant sur la gestion des risques et catastrophes en Afrique centrale.

De fait, cet accord porte sur la législation concernant les risques et les catastrophes, notamment s’agissant de la facilitation des réponses à y apporter. Concrètement, il devrait aussi permettre de régir la coopération dans plusieurs domaines, notamment le partage des données, le secours et l’assistance aux personnes sinistrés, la promotion de l’inclusion sociale et de la paix. In fine, il s’agit de parvenir à la mise en place de communautés plus sûres, plus saines et plus résistantes. «L’objectif de ce protocole est de renforcer les liens de coopération entre nos deux institutions dans le domaine de la prévention des risques et de la gestion des catastrophes», a précisé le secrétaire général de la CEEAC, en présence de la délégation de la Croix rouge. Ahmad Allam-Mi a rendu hommage à la FICR, qui a accepté de s’associer avec une institution sous-régionale pour un travail en synergie afin d’alléger les souffrances des populations concernées.

Le directeur de la zone Afrique de la FICR, Alasan Senghor, a déclaré, quant à lui que «cet accord est très important». «Il nous permet de prévenir les catastrophes, mais aussi d’agir rapidement quand le besoin se fait sentir», a-t-il précisé.

A noter que cet accord conclu avec le FICR constitue une garantie en vue d’une assistance mutuelle au processus d’élaboration des politiques et de prise de décisions sur les questions humanitaires, la mise en partage d’avis et études techniques sur des problématiques d’intérêt commun.

 

 
GR
 

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